La grève continue !

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L’augmentation unilatérale du prix du ticket de bus, décidée par les transporteurs privés de la commune de Béjaïa, suivie d’une grève qui en est à sa deuxième semaine, n’a pas laissé indifférent le mouvement associatif du chef-lieu de la wilaya.

Pour signifier leur refus de ce diktat, à l’appel de la coordination du mouvement associatif, les citoyens ont organisé mercredi passé un sit-in devant le siège de la wilaya, suivi d’une marche de contestation, mais en vain. Pour sensibiliser les pouvoirs publics à agir dans les plus brefs délais afin de remédier à cette situation qui n’a que trop duré la coordination du mouvement associatif de la commune de Béjaïa a pondu une déclaration dans laquelle elle dénonce l’état de fait qui perdure, lequel est jugé méprisant à l’égard des citoyens, notamment par le fait que l’augmentation ait eu lieu à la veille des examens scolaires qui se sont déroulés dans de mauvaises conditions, allant jusqu’à faire rater certains examens à des élèves usagers de ce type de transport. Les rédacteurs déplorent le fait que certaines associations encouragent le pourrissement, en contradiction avec les intérêts de la population. Tout en rappelant que le transport urbain et suburbain est sous le contrôle des pouvoirs publics et des élus, et cela à travers le monde. Les membres du mouvement associatif demandent l’application du « décret exécutif 10/92 du 14/03/2010 portant création d’établissements publics de transport urbain et suburbain », notamment le « cahier des charges de sujétion de service public porté en annexe » et le retour de l’état en tant que force, acteur et régulateur des transports. En conclusion de leur déclaration, ils déplorent l’incapacité de la direction des transports de la wilaya de Béjaïa à gérer cette situation, très pénalisante pour la population, du fait que le marché du transport est fragmenté et atomisé.

A. Gana

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