Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire que l’environnement est menacé en ville, et Draâ El Mizan ne déroge pas à la règle. En effet, en plus des décharges sauvages improvisées par les résidents des différents quartiers bien que des bacs à ordures aient été mis en place par les services concernés, d’autres décors des plus désolants frappent aux yeux. Dans la majorité des quartiers et des cités, on peut voir ces espaces envahis d’herbes sauvages et de chardons. Le bon exemple en matière de nettoyage vient du côté des jeunes de la cité des 64 logements communément connus sous le nom de « Bâtiments noirs ». Ainsi, à l’appel de l’association et du volontaire Ali Belhout connu dans le domaine de la préservation de l’environnement et de la propreté une opération de désherbage et de ramassage de tous les déchets est en cours dans ce quartier. « La propreté est l’affaire de tous. Il ne faut pas attendre que les autorités lancent un appel pour nettoyer devant l’entrée de votre immeuble. Tout le monde est concerné », nous a répondu ce jeune en compagnie d’autres qui s’attelait à remplir des sacs-poubelles de divers détritus. L’organisation a été parfaite. « Nous ne voulons donner de leçon à personne. Au niveau de notre cité de tels volontariats sont devenus une tradition. Nous ne voulons ni de récompenses ni de remerciements, c’est un devoir », nous a confié le principal organisateur de ces journées de nettoyage. Cet organisateur lance un appel en direction des présidents de toutes les associations de la ville de se rencontrer afin de trouver des mécanismes communs pour agir ensemble dans l’intérêt de tous. « Et pourquoi pas une association pour la préservation des espaces verts? », s’est demandé notre interlocuteur.
A. O.
