Le chef-lieu de la commune de Aïn Zaouïa est exposé en ce début des grandes chaleurs à un risque énorme, si rien n’est fait pour régler le problème de déversement des eaux usées sur une grande partie de l’artère principale du centre urbain.
En effet, en raison de l’urbanisation anarchique et de l’entêtement des particuliers à ne se remettre qu’ à eux-mêmes au lancement des travaux de construction et de la viabilisation en empiétant sur l’espace public, des eaux usées provenant d’une habitation comportant des locaux commerciaux continuent de couler dans la rue depuis maintenant plus de 3 mois. Ainsi, sur le périmètre où ces eaux polluées dégagent des odeurs nauséabondes, le propriétaire des locaux loués à des commerçants dont un restaurateur, ont été fermés pour des raisons évidentes liées au risque de maladies à transmission hydrique. Les accusations allant jusqu’à des actions en justice entre le propriétaire de l’habitation et l’APC n’ont rien changé à la situation, puisque les deux parties se rejettent la responsabilité de la défectuosité du réseau d’assainissement dont la gestion dans l’espace public revient, en temps normal, à la collectivité locale. En fait, c’est toute l’étendue où sont situés les locaux commerciaux qui est concernée par la réfection du réseau d’évacuation des eaux pluviales et le collecteur d’assainissement traversant la rue, d’autant plus qu’il a été à maintes fois dévié de son cours normal, d’où la responsabilité engagée des pouvoirs publics et surtout des services communaux en cas d’apparition de maladies liées à ce problème d’insalubrité publique. En tout état de cause, l’urgence est signalée avant qu’il ne soit trop tard pour débarrasser l’espace public des eaux usées devenues non seulement un sujet de discussion quotidien, mais un cas qui relève de l’irresponsabilité des autorités concernées.
M. Haddadi