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Des ralentisseurs, SVP !

« Pas plus loin qu’hier matin, un écolier a failli être écrasé par un chauffard », lance un habitant de la cité des 18 logements tout près du CEM frères Harchaoui. Et de poursuivre : « Bien que nous ayons placé ces fûts et ces barricades, les automobilistes ne lèvent pas le pied de l’accélérateur. Ici, c’est une agglomération, normalement, la vitesse est limitée à trente kilomètres à l’heure. Ce n’est pas possible qu’on voit des véhicules passer à plus de quatre- vingts kilomètres dans cette descente ». Il faut comprendre par là que ces citoyens réclament des ralentisseurs. Certes, des ralentisseurs ont été déjà placés au lendemain du revêtement de cette route en béton bitumineux, mais quand les engins étaient passés en février dernier pour dégager la neige, ils les ont endommagés. Et depuis, les résidents n’ont cessé de signaler ce manque. Avec ce début d’été et avec la multiplication de véhicules, ils ont carrément obstrué la chaussée à l’aide de blocs de pierres et de divers objets hétéroclites. Un tel comportement n’est pas à encourager car il a tendance à se généraliser dans la quasi totalité de la ville de Draâ El Mizan, mais il faut dire que c’est la crainte de voir des accidents dont les conséquences ne seront que néfastes, qui pousse tout le monde à agir de la sorte. De tels comportements ont été signalés dans d’autres quartiers où le bitume est fraîchement posé tel le lotissement Nord ou encore le lotissement Bellaouche Mohamed. Faudra-t-il jalonner toutes les artères de la ville avec ces ralentisseurs dont se plaignent les bons conducteurs ? Et si c’était le cas, faudra-t-il mettre de côté tout ce que prévoit le code de la route en matière de circulation ?

L’APC qui se doit d’intervenir dans ce domaine que ce soit pour la pose des ralentisseurs ou des plaques est le moins que l’on puisse dire défaillante.

A voir le danger d’une telle situation, on ne peut que parler de l’inconscience, de l’insouciance et de l’irresponsabilité des tenants de la décision au sein de l’APC.

Amar Ouramdane

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