Les habitants du village Chelala, situé à une dizaine de kilomètres vers le nord du chef-lieu de la daïra d’ Aïn Bessem, sont toujours en quête d’une prise en charge de leurs préoccupations par les autorités concernées. Moyens de transport insuffisants, absence d’écoles ou d’infrastructures de santé taux de chômage très élevé chez les jeunes, réseau routier en piteux état et manque d’éclairage public…la liste est encore longue. Pour cela les habitants réclament des solutions pour leurs problèmes et carences, à travers la programmation de projets de développement qui puissent répondre à leurs aspirations et soustraire la région du sous-développement. «Notre village est un lieu où tout manque, malgré qu’il relève administrativement de la commune d’Aïn Bessem», nous dira l’un des villageois. Et d’enchaîner : «Nous attendons en vain la réfection de ce réseau routier depuis des années. Si cette situation persiste, elle risque d’être une source de colère des habitants !», affirme notre interlocuteur. Le manque d’eau potable et l’absence d’un réseau AEP, est l’autre point signalé par les villageois. «En plein saison estivale, notre seule et unique préoccupation est l’eau potable, car on est obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour s’alimenter en eau de sources ou d’autres villages !», déplore un jeune habitant du village. Ce dernier nous informera que le village souffre de plusieurs autres manques, c’est ainsi qu’on a appris que depuis plus de deux ans, une demande a été déposée au niveau de l’agence d’Algérie Telecom, pour doter le village d’une ligne téléphonique, mais rien n’est venu mettre fin à l’isolement des villageois, ainsi l’inexistence du réseau téléphonique, empêche les villageois d’accéder à certaines commodités tel que l’Internet. Selon les citoyens, le village manque cruellement aussi d’une salle de soins, ce qui contraint les habitants à se rendre en ville pour se soigner. La population de ce village enclavé attend toujours l’intervention des pouvoirs publics, pour réduire la misère et l’isolement.
Oussama K.