Le centre-ville de Draâ Ben Khedda fait fuir par son état lamentable qui dure depuis très longtemps. C’est à croire que la ville est abandonnée par les autorités ! La place 8 Mai 1945 est un exemple illustratif de cette léthargie aggravée par le laisser-aller des marchands de fruits et légumes.
Un commerce informel sous la barbe de toutes les autorités locales : administratives et sécuritaires. L’anarchie est bel et bien installée depuis longtemps dans une ville qui a perdu son aura. Le bidonville formant le marché de fruits et légumes (des baraques qui entourent le marché couvert) n’est pas prêt d’être délocalisé en dénote la fuite en avant des autorités qui attendent « on ne sait quoi » pour agir de la même façon qu’à Tizi-Ouzou, qui respire enfin à pleins poumons, tandis que la ville de la cigogne est asphyxiée de partout. Les trottoirs n’appartiennent plus aux piétons. Ils sont squattés par n’importe qui et n’importe comment ! Les travaux de revêtement du boulevard Colonel Amirouche qui on été prévus n’ont pas été lancés pendant que les nids-de-poule et autres crevasses s’élargissent.
A. T.