Le village d’Aït Aissi Ouziane relevant de la commune de Maâtkas a bénéficié depuis plus d’une année d’un projet portant réalisation d’un collège de l’enseignement moyen de type base 6. Ce collège comportant un bloc pédagogique, un autre bloc administratif, des logements et une aire de jeu est confié à une entreprise. Le maire dira à ce sujet : «Le projet est en bonne voie puisque l’entreprise est déjà retenue. L’entame des travaux interviendra incessamment. Les délais de réalisation sont de l’ordre de dix mois.
C’est dire que si tout se passe normalement ce collège sera opérationnelle dès l’année scolaire 2013/2014». Signalons que pour le moment, des centaines de collégiens des villages d’Aït Aissi Ouziane, d’Aït Ifrik, de Cherqiya, d’Irqviten et de Iazziten font en moyenne 7 kilomètres matin et soir, pour rejoindre leur établissement, sis au chef-lieu communal.
Le transport n’étant assuré qu’aux filles, les garçons sont malmenés par l’éloignement de leur collège. Concernant l’école primaire de type B1, inscrite au profit du village Tamadaght Ouzemmour, notre interlocuteur indiquera : «Le bureau d’étude est engagé. La procédure prendra environ 4 mois et les délais de réalisation seront de 6 mois. Là aussi, l’école sera normalement ouverte à la rentrée scolaire 2013/2014». Signalons aussi que les chérubins de ce village font environ 6 kilomètres en aller et retour pour rejoindre leur école, sise à Berkouka. Les élèves âgés entre 5 et 11 ans sont malmenés quotidiennement puisque le ramassage scolaire ne leur est pas assuré. Un parent que nous avons rencontré dans ce village déplorera : «Nous sommes dans l’obligation d’accompagner quotidiennement nos enfants, surtout les plus petits. Par ces temps d’insécurité on ne peut pas laisser des enfants de 5 ans se rendre seuls à l’école. En hiver, leur souffrance est multipliée.
Cela sans parler de leur rendement pédagogique qui diminue. On nous a parlé d’un projet d’une école au village, mais sa construction tarde à se faire».
Hocine T.