70 000 quintaux attendus

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La récolte céréalière s’annonce des plus prometteuses. C’est le premier jour de l’été que toutes les moissonneuses-batteuses ont pris le chemin des champs de blé.

En effet, plus de deux mille six cents hectares vont être moissonnés avant le mois de Ramadhan. Concernant uniquement le blé tendre, pas moins de mille huit cents hectares attendent ces engins. Pour la commune de Frikat où cinq cents hectares ont été emblavés, sept moissonneuses sont attendues. “Il n’y a pas de manque. Elles vont suffire», nous a répondu M. Lounès Fellahi chargé du bureau de l’agriculture de cette commune. Interrogé sur les rendements possibles, il nous a répondu que des pics de trente-cinq quintaux à l’hectare pourront être atteints. “La récolte sera bonne pour plusieurs raisons. D’abord, il faut dire que la saison labours semailles s’est déroulée dans de très bonnes conditions.

A quoi, il faut ajouter la bonne qualité de semence utilisée par les céréaliers, de même les intrants et le bon suivi de l’itinéraire agricole à savoir le désherbage et les soins prodigués aux cultures.

Enfin, les bonnes conditions climatiques du début jusqu’à la fin», nous a-t-il expliqué par ailleurs. A raison de vingt-cinq quintaux à l’hectare, la production dépassera largement les soixante dix mille quintaux, toutes variétés confondues (blé et orge) . Quant à la vente, les céréaliers n’ont aucun souci car la CCLS de Draâ Ben Khedda s’en charge. Le céréalier livre son blé et reçoit le prix de la récolte. Il faut dire que le quintal est cédé à quatre mille cinq cents dinars. Les fellahs qui ont obtenu les engrais et les semences sans régler aucun sou ne le feront que lorsqu’ils mettront leur récolte à cette coopérative. En définitive, disons-le, cette filière est la plus prisée quand on sait que ces dernières années son intensification rapporte beaucoup. Les céréaliers que nous avons rencontrés dans leurs champs n’ont pas caché leur satisfaction. “El Hamdoullah, Dieu merci, nous avons récolté ce que nous avons semé. La récolte est très bonne. Nous aurons à rembourser toutes les dettes contractées tout en rapportant des gains importants. Et c’est ainsi que nous allons d’ores et déjà préparer la saison prochaine que nous espérons être encore mieux que celle-ci», nous a dit Aâmi Rabah tout content de charger ses sacs de blé dans une remorque mise à sa disposition par la CCLS.

Amar Ouramdane

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