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Un champ de blé ravagé par les flammes

Un champ entier de blé d’environ une dizaine d’hectares a été avant-hier ravagé par les flammes tout près de l’ex-cité Caper. Cela s’est passé dans l’après-midi pendant que le pic de température avait atteint plus de quarante degrés à l’ombre que l’alerte a été donnée. En plus de la mobilisation des habitants de la cité l’unité de la Protection civile avait déployé un nombre important de sapeurs-pompiers pour combattre le feu qui se propageait à une vitesse vertigineuse aidé par le vent qui commençait à souffler. En dépit de tous les efforts déployés aussi bien par les pompiers que par les volontaires de la cité une grande partie pour ne pas dire la quasi-totalité du champ est partie en fumée laissant derrière une perte sèche pour ce céréalier qui s’attendait à l’une de ses meilleures récoltes. Pour le moment, personne ne sait si ce sinistre est dû à un acte criminel ou tout simplement à une étincelle qui aurait été provoquée sous l’effet de la grande chaleur. Car, dit-on, même un morceau de verre exposé à une forte température pourrait déclencher un feu. En tout cas, seule une enquête sera en mesure d’en déterminer les causes. Tous les habitants de la cité Caper étaient sous le choc en apprenant que cette plantation avait été décimée à quelques jours de sa moisson. Il est peut-être temps pour les céréaliers de la vallée de Draâ El Mizan où 2 800 hectares de céréales attendent d’être moissonnés de placer des vigiles afin d’éviter d’autres cas comme celui-ci. D’autre part, quand la moisson est lancée dans n’importe quel champ, il faudrait peut-être accompagner l’opération de camions-citernes en vue de suivre les moissonneuses-batteuses, parfois défectueuses, qui sont généralement à l’origine du déclenchement de flammes. La vigilance est de mise en vue d’éviter aux céréaliers d’autres mauvaises surprises.

Amar Ouramdane

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