Les passagers issus de la communauté nationale établie à l’étranger ont de tous temps assimilé leur arrivée au port d’Alger à un véritable parcours du combattant. Longue file des véhicules, traitement des passagers au compte-gouttes, sans parler des désagréments causés par la fouille des bagages. Situation qui engendre une perte de temps considérable aux voyageurs venus passer quelques jours de vacances au bled. Or, ne pouvant laisser perdurer cette situation et dans le souci de satisfaire nos émigrés, le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah, a affirmé hier à Alger qu’une coordination entre les services du Port d’Alger a permis “une amélioration” du délai de traitement des passagers, soulignant “la performance particulière” réalisée par ce pôle portuaire. « Tous les services au niveau du port ont travaillé ensemble, ce qui a permis une amélioration des prestations de service administratif », a indiqué M. Benatallah, lors d’une visite d’inspection et d’accueil, au port d’Alger, des passagers issus de la communauté nationale établie à l’étranger, en provenance de Marseille. Se voulant plus précis quant à cette nouveauté Halim Benatallah a fait savoir que « Au port d’Alger, le délai de traitement des passagers a été ramené à 2h30, ce qui constitue une performance par rapport à la norme établie et fixée à 3 heures au maximum », s’est-il félicité. M. Benatallah a également constaté que le fait que les passagers transportent de moins en moins de bagages avec eux, permet un traitement plus rapide et une économie de temps. Toutefois, le ministre a ajouté que ces mesures de facilitation en faveur de la communauté nationale à l’étranger ne signifient nullement un relâchement de la vigilance. « Toutes ces facilitations n’excluent pas la vigilance. Les services du port d’Alger sont rôdés dans leur métier pour relever toutes les éventuelles infractions », a-t-il précisé. S’agissant du couloir vert, M. Benatallah a relevé que cette mesure, accordée notamment aux familles, est une facilité supplémentaire et ne procure ni immunité ni une protection totale à ses utilisateurs : « Dans le couloir vert, les passagers véhiculés passent rapidement, mais en cas de doute et après contrôle, s’il est établi qu’il y a infraction, le contrevenant paye durement, sinon il pénalise tout le monde », a-t-il indiqué. Quelques 893 passagers et 283 véhicules ont été transportés à bord du bateau Tarik Ibn Ziyad, en provenance de Marseille.
Ferhat Zafane

