l La multiplication de décharges publiques dans les quartiers de la ville est à l’origine de la prolifération de chiens errants. En effet, force nous a été donnée de remarquer qu’en cette première quinzaine, des dizaines de chiens se poursuivent en constituant des meutes qui dérangent non seulement par leurs aboiements, mais surtout par leur danger.D’ailleurs devant cette menace de prolifération, sans précédent, les parents doivent accompagner leurs enfants à l’école.“Dernièrement, ma fille a été presque lynchée par une meute de ces bêtes à proximité de la décharge jouxtant le marché.Il a fallu qu’un passant intervienne avec son gourdin pour éloigner ces animaux en furie”, nous a signalé un parent de la Cité-Amir Abdelkader.Dans une petite enquête que nous avons menée, il a été établi que ces chiens abandonnés arrivaient pour la plupart des villages et de la périphérie à la recherche d’une quelconque nourriture.Le danger plane notamment au lotissement nord où le réseau d’éclairage public n’est pas fonctionnel.Selon quelques résidants, plusieurs enfants et même des personnes âgées ont été attaqués à ce niveau.La dernière campagne d’abattage de ces chiens errants remonte à 2003.D’ailleurs, plus d’une trentaine d’entre eux ont été abattus.Seulement, depuis, des dizaines d’autres ont commencé à rôder même autour des maisons.Il est attendu du service d’hygiène communal de mener une opération similaire pour écarter un tant soit peu ce mal qui est à l’origine de la transmission de certaines maladies aux autres animaux de compagnie tels les chats.“Nous demandons à l’APC de prendre en charge ce problème car il représente un danger réel pour nos enfants surtout que nous sommes aux portes de l’hiver où le soleil se lève tard et se couche tôt”, ajoute notre premier interlocuteur.A en croire une source proche du service d’hygiène, une opération de ce genre serait lancée des la fin du mois de Ramadhan car, pour le moment, les équipes travaillent d’arrache-pied et contrôlent les produits alimentaires tes les gâteaux, viandes, poisons.
Amar Ouramdane
