L’été serait-il entrain de passer une invitation en douceur pour “Da ramdan” ? Si non, que signifie le revirement dans le climat enregistré ces derniers jours, juste après les premiers orages annonçant l’automne. En effet, la chaleur est tellement piquante que les gens ont dû reprendre leurs tenues d’été avec bien sûr casquettes et lunettes de soleil. D’autre part, dans les grands édifices publics ou privés, on n’hésite pas à mettre en marche de nouveau les ventilateurs, même la nuit. C’est le cas plus particulièrement des mosquées et des cafés maures qui sont le plus fréquentés durant ces soirées ramadanesques.Autre phénomène désagréable qui en résulte, et qui porte atteinte à la santé publique, c’est l’invasion sans précédent des “mouches”. Ces diptères ont envahi les foyers, et, sont aussi omniprésents dans les magasins d’alimentation (épiciers, boulangeries, pâtissiers, revendeurs de gâteaux), sur les étales des marchands et un peu partout dans la nature. Elles (mouches) sont devenues de véritables concurrents pour un autre insecte familier qui est l’abeille. Tout de même, ce qui est grave et anormal dans tout ce décor, d’ailleurs qui n’est pas beau à voir, c’est la négligence humaine. Ces soi-disants, commerçants ou revendeurs ne se gênent guère d’exposer leurs produits (gâteaux imbibés de sucre, pain et brioche, dattes, raisins…) dans ces conditions d’hygiène des plus dégradées. D’autre part, le premier concerné, et qui est constamment menacé, à savoir le consommateur ne se souci pas d’acheter un kg de dattes, ou une boite de “qalb el louz” sur le seuil d’un magasin ou carrément sur le trottoir. Et dire qu’il sait pertinemment que tous ces produits sucrés nécessitent obligatoirement d’être emballés et mis à l’abri du soleil, de la poussière et aux gaz d’échappement des voitures.Espérons que le cycle des saisons sera respecté pour cette année et que les orages seront de retour, ce qui permettra sans doute aux fellahs de tracer leurs premiers sillons dans les champs et de déclarer la saison des labours ouverte.
Farid A.