Le programme de réhabilitation des routes dans les chefs-lieux des communes, qui a démarré dans la plupart des municipalités de la wilaya de Tizi-Ouzou, n’est toujours pas à l’ordre du jour à Aïn Zaouïa. Certains diront que le revêtement des routes du centre urbain est tributaire de l’avancement des travaux de rénovation des réseaux d’alimentation en eau potable et du réseau d’assainissement, mais à certains endroits la situation urge, du moins pour le tronçon de la RN30 traversant la principale rue commerçante de la localité devenue impraticable notamment au niveau de l’intersection constituant la seule jonction avec la voie carrossable menant vers les cités et quartiers situés en amont du chef-lieu. A ce niveau-là des usagers de la RN30 sont contraints de slalomer et de marquer des arrêts lorsque il y a un croisement de véhicules, du fait que depuis des mois, les nids-de-poule qui se sont crées n’ont pas été pris en charge. Conséquences de cet état de fait, en plus des stationnements anarchiques des transporteurs publics desservant la ville de Boghni et des transporteurs de marchandises, une anarchie indescriptible caractérise la circulation routière, à laquelle on peut ajouter la poussière qui continue d’empoisonner la vie aux riverains notamment les habitants des logements CNEP. Toujours en matière de l’aménagement urbain, il faut signaler que la totalité des voies d’accès vers les lotissements et les zones d’habitation situées à «Aïn Zaouïa haut» sont également impraticables.
M. Haddadi