La cité en chantier depuis…19 ans !

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La cité des 24 logements implantée au niveau de l’ancien souk el fellah dans la commune d’Iferhounène est à l’abandon. «Ce programme financé par la CNEP suite à une convention de partenariat avec l’APC en 1988, a été confié en 1993 à une entreprise privée. En 1996, l’entrepreneur a plié bagages parce que l’organisme employeur n’a pas honoré son forfait», selon, le secrétaire général de l’APC. Ainsi, le chantier dont les travaux étaient finalisés à 90%, était à l’arrêt ; jusqu’à l’arrivée d’une autre équipe à la tête de cette commune en 2002. «Cette dernière a réhabilité le bâtiment qui se trouvait dans un état lamentable», selon A. M’hand, responsable de l’exécutif à cette époque, dont le mandat est arrivé à terme en2005. «Un nombre d’habitations de cet immeuble a été vendue, avant même sa réception en 2004. Ces acquéreurs se sont rétractés, car cette construction n’était pas raccordée au réseau de l’Algérienne des eaux(ADE) et de l’assainissement à cause d’un litige avec les voisins, depuis, ce problème a été résolu», dira M. Hachimi, maire sortant en 2007. Contacté afin d’en savoir plus sur ce sujet, M. Aït Saïd, qui est à la tête de l’exécutif actuel, nous dira : «Depuis notre arrivée dans cette commune, nous avions adressé plusieurs rapports au wali de Tizi-Ouzou, dans lesquels, nous avions demandé l’épuration des dettes occultées par la mairie auprès de la CNEP, afin de transférer ces logements en bien communal ou leur intégration dans le cadre du social. Actuellement que ce problème de dettes est réglé il ne reste que la notification de wilaya, pour l’appropriation de cette construction comme patrimoine immobilier communal». Lors de notre passage dans ces lieux, nous avons constaté que les locaux commerciaux du rez-de-chaussée de la bâtisse n’étaient pas achevés. Quant aux autres niveaux, ils étaient dans un piètre état et nécessitent une rénovation, en particulier l’étage supérieur dont la toiture est effondrée, murs lézardés par endroits, vitres cassées…etc. Aujourd’hui, cette cité est devenue une véritable niche à pigeons.

Madjid Aberdache

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