Enfin un circuit auto-écoles !

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Les 18 auto-écoles de la daïra de M’Chedallah, qui ont végété depuis plusieurs mois après avoir été délocalisées de leur ancien circuit, viennent enfin de bénéficier d’un nouveau terrain, qui sera aménagé pour servir à l’apprentissage de la conduite et aux examens du permis de conduire.

En effet, vers la fin de la semaine écoulée, une commission de daïra de choix de terrain a visité plusieurs sites proposés par l’APC pour accueillir cette activité. Ladite commission a finalement jeté son dévolu sur un terrain vague situé à la nouvelle-ville, à proximité du siège de la protection civile, en bordure du boulevard récemment modernisé. Rappelons que l’ancien circuit a été délocalisé et le terrain libéré pour servir d’assiette à un projet de 150 logements sociaux. Lors de l’inauguration du projet en été 2011, le wali, interpellé par les propriétaires des 18 auto-écoles, a donné des instructions pour qu’ils soient recasés avant leur délocalisation. Hélas, c’est compter sans la lourdeur des procédures administratives à l’origine des retards d’exécution de projets d’utilité publique. L’on s’est contenté de « pousser » et le marché et ce circuit d’auto-écoles vers deux chemins vicinaux mitoyens du site, prenant en sandwich le lycée Zouzamen. Ce qui n’a pas tardé à provoquer des réactions de protestations d’abord des responsables du lycée, qui se retrouve en plein milieu d’un marché des plus anarchiques, en parallèle à la montée au créneau des auto-écoles, qui se sont vu refuser en ces lieux les examens du permis de conduire par les ingénieurs examinateurs, jugeant l’endroit inapproprié pour cette opération. Une série de réactions qui ont fini par faire réagir les autorités locales. Espérons que le marché hebdomadaire ne tarderait par a être aménagé à son tour dans son nouveau site qui est, pour rappel, la base de vie à proximité du pont Assif N’sahel, libérée par l’entreprise chinoise ayant intervenue sur le projet de l’autoroute est-ouest. Un aménagement attendu avec impatience tant par les marchands ambulants que la population.

O. S

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