La dépêche de kabylie: votre association, dont vous êtes membre, s’est déplacée, le mois d’août dernier, en Algérie,dans le but de concrétiser un projet consistant. Pouvez-vous nous en parler un peu?Said Omouri: En effet, le séjour a été enrichissant et instructif. Nous avons eu l’occasion de découvrir des gens sympas et une certaine hospitalité exemplaire. Il faut dire que notre association a de très forts liens d’amitié avec l’association de Menacera. Notre délégation, composée de neuf(09) membres, a procédé à l’installation d’une bibliothèque qui sera, espérons-le, bénéfique pour la population de la région.
Qu’en est-il des objectifs assignés à ce projet?ll Construire des liens solides avec les membres de l’ESM, réussir à mettre en place cette fameuse médiathèque au plus grand nombre d’habitants,en particulier les enfants. Ce projet a aussi pour but d’assurer un meilleur accès à la lecture et l’ecriture par le biais de nos livres.
Autrement dit, vous étiez très satisfait du séjour?ll Certainement, notre passage a été intéressant dans la mesure ou plusieurs points ont été abordés. Un programme d’activités a été mis en place par les responsables de l’ESM. Je tiens à signaler aussi l’accueil chaleureux de toute la population d’Ath Arif, que je remercie au passage.
Avant de conclure, pouvez-vous nous présenter en quelques mots sur l’association « Enjeu »?ll C’est un mouvement laïc d’éducation populaire. Notre but consiste à changer ensemble la vie des enfants du quartier. Cela se fait à travers des activités de loisirs éducatives, humanitaires, permettant aux enfants de s’amuser et découvrir de nouvelles choses. En d’autres termes, on essaie de défendre et promouvoir une vraie vie pour tous les enfants. Parmi les activités organisées au sein de l’association,je citerai : tournois sportifs, campings, sorties en mer, musée, cinéma, patinoire et autres. Enfin, je dirai que l’association Enjeu de France est un véritable espace de paix, de protection, d’environnement, de solidarité et de coopération.
Entretien réalisé par Lyes Baloul