La salle de soins dépourvue de moyens

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La salle de soins de la Cité sociale, située au chef-lieu de la daïra d’Aïn Bessem, souffre depuis son ouverture au mois de janvier dernier, d’un énorme déficit au plan humain et matériel (personnel et de équipements médicaux). Selon les dires des usagers de cette structure sanitaire, l’unique salle de soins dont est doté leur quartier ne répond plus aux besoins des 3 000 âmes qui y habitent. En effet, et en plus de son exiguïté cette salle est dépourvue de toutes les commodités et autres moyens nécessaires, à même d’assurer et de garantir les prestations médicales dans les meilleures conditions et les soins pour tous les patients. A commencer par l’absence de logements d’astreinte. En effet, le médecin et le personnel médical éprouvent ainsi toutes les peines du monde pour rejoindre à temps leur lieu de travail, surtout quand on sait que cette agglomération est située en banlieue de la ville et moins desservie en moyens de transport. En plus du manque des médecins et des infirmiers, les habitants se plaignent également de l’absence d’autres spécialités comme la radiologie, la maternité et les urgences médicales. Ce qui les contraint dans la plupart des cas à faire un parcours du combattant pour se soigner au niveau des établissements sanitaires de la ville de Aïn Bessem. «Je me déplace souvent dans la polyclinique du chef-lieu pour consulter un chirurgien dentiste. Et c’est le cas pour divers autres soins. Franchement, je ne vois pas la nécessité de l’ouverture de cette salle de soins, puisqu’elle ne sert personne !», déplore l’un des habitants du quartier. En ce sens, la majorité des résidents soutiennent que seule l’extension de ladite salle pourrait à l’avenir leur épargner les longs déplacements, et mettre ainsi définitivement fin au calvaire qu’ils endurent en matière de soins. «Nous interpellons les autorités concernées de bien vouloir intervenir pour réaménager cette salle de soins et de bien la doter du minimum de moyens humains et matériels», affirme un autre habitant du quartier.

Oussama K.

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