Les agents de la protection civile et les jeunes du village de Seddouk Ouadda, s’étaient mobilisés avant-hier pour venir à bout d’un gigantesque incendie qu’ils n’ont pu maîtriser qu’après dix heures de lutte acharnée, soit de 10h du matin à la tombée de la nuit. L´incendie, qui s’était déclaré dans la matinée, a ravagé des dizaines d’hectares et des milliers d’oliviers et autres arbres fruitiers, menaçant même les zones d’habitation à Seddouk Ouadda et Seddouk Oufella, dans la commune de Seddouk, et Benidjaâd relevant de la commune d’Amalou. Le feu avait démarré en début de matinée, d’une décharge sauvage située à proximité du village Seddouk Ouadda. Il n’a pas mis longtemps à se propager et à menacer des habitations. L’alerte a même été lancée, à l’aide du haut parleur de la mosquée. Les citoyens accoururent et se joignirent aux pompiers qui étaient déjà sur les lieux avec leurs camions. Les habitations ont été sauvées, mais le feu s’est propagé dans les maquis. Des brasiers géants rendaient l´atmosphère irrespirable. Le vent aidant, les flammes ont pris la direction des habitations de Seddouk Oufella. Heureusement, elles ont pu être maîtrisées grâce à la mobilisation citoyenne de ce village. Mais, ce n’était pas fini, puisque le feu s’amplifiait et s’acheminait vers le village Benidjaâd. Alertés par téléphone de la gravité de la situation, les agents de la protection civile ont donné l’alerte générale, tout en renforçant leur effectif et leur flotte. Plusieurs citoyens sont venus donner de l’aide munis de citernes d’eau tractées par camions ou tracteurs. L’APC aussi a dépêché un camion citerne. Mais le relief accidenté de la région, auquel s’ajoute l’insuffisance des pistes agricoles, n’a guère facilité la tache aux pompiers. Un d’eux avouera qu’« un camion reste insuffisant pour la caserne de Seddouk, il faudrait renforcer notre flotte ».
L. Beddar