Le projet de raccordement d’Ighram, du moins une partie de la commune, au réseau du gaz naturel accuse énormément de retard.
Pourtant, «les plans de masse ont été élaborés et l’étude réalisée et approuvée aussi bien par la Sonelgaz que par la DMI», s’impatiente le maire d’Ighram, tout en déplorant la lenteur de la procédure de ce projet centralisé. A signaler que plusieurs localités de la circonscription sont retenues pour bénéficier de l’alimentation en gaz, au titre de la première tranche. D’après l’exécutif municipal, il s’agit du chef-lieu de la commune, des localités situées à l’aval, ainsi que des villages Hellil et Ighil Nacer. L’impacte social de ce projet n’est pas négligeable, en ce sens qu’il concernera près de 2 000 foyers», dira l’édile d’Ighram, tout en appelant de ses vœux la mise en œuvre rapide du projet. Même les habitants de cette commune rurale piaffent d’impatience de voir ce combustible moderne investir, pour la première fois, leurs foyers. Mais à force d’attendre un projet qui s’apparente à l’Arlésienne, d’aucuns en viennent à douter de sa concrétisation. «Ce que nous voulons, c’est du concret et seulement du concret, car on nous a assez abreuvés de vaines promesses», clame un jeune fonctionnaire, résidant au village Irsen. «Je peux croire à ce fameux projet, seulement le jour où le gaz sera effectivement mis en service. Pour l’heure, nous en sommes, hélas, encore loin», affirme un autre citoyen d’Ighram, estimant que ce projet tant attendu nourrit plutôt l’illusion que l’espoir.
N. Maouche