Attendu depuis déjà un moment, l’album de Toufik est, enfin, sur les étals.
Il faut dire que les fans et les amis du chanteur, qui s’impatientaient de voir ce produit sortir, n’ont pas arrêté de «harceler» l’artiste pour le pousser à mettre sur le marché cet album. Mais ce dernier ne cessait de faire de petites rectifications, tout au long de son enregistrement, pour, dit-il, «présenter un produit de la meilleur qualité possible pour mon fidèle public que je ne veux en aucun cas décevoir». Et c’est cet attrait pour la perfection dans le travail qui a fait que Toufik a mis autant de temps à finir son œuvre. «El hub Amessas», c’est l’intitulé de ce premier album que le chanteur a confectionné bien qu’il soit, à 28 ans, déjà aguerri sur les scènes de Kabylie où il s’est produit, maintes fois, lors de galas et autres fêtes de mariage. Et c’est là d’ailleurs, qu’il a acquis une certaine notoriété. Ses fans ne comprenaient pas qu’il n’ait pas encore de CD en vente chez les disquaires. Mais, Toufik, de son vrai nom Tahar Mahious, justifie cela par, outre le perfectionnisme dont il s’est distingué «le coût de production élevé» et le peu de moyens dont il disposait. Pour les huit chansons de cet album, qui parlent d’amour, de déception, de joie et de la vie en général, Toufik a lui-même écrit les paroles. Il a aussi composé les musiques de 4 chansons, «Pour les quatre autres, il y a eu la contribution de Mehdi Amirouche et Youva Ould Ahmed, que je remercie au passage», dira-t-il. Le chanteur se dit être influencé par Takfarinas, Matoub, Rabah Asma, entre autres artistes qui l’ont bercé dès son jeune âge. «Mon intérêt pour la musique est né dès l’âge de 05 ans», ajoutera-t-il. Enfin, Toufik, insistera pour remercier, au passage, ses fans et ses amis qui l’ont vivement encouragé à sortir ce 1er album. «Je remercie mes parents, mes amis et voisins, ainsi que tous les gens de mon village natal de Tala Khelil à Beni Douala, car sans leur insistance, je n’aurais peut-être pas eu le courage et la motivation de produire cet album. Je n’omettrai pas de remercier mon journal, La Dépêche de Kabylie, qui ne cesse de promouvoir les artistes locaux», dira Toufik, qu’un programme chargé attend pour cet été avec toutes les fêtes et les galas où il est appelé à se produire.
S. E.

