La mairie et la daïra bloquées

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Des dizaines de citoyens des villages Aït Ahmed et Aït Zaïm, relevant de la commune de Maâtkas, ont procédé hier, à la fermeture des sièges de l’APC et de la daïra.

Ces nombreux citoyens protestent contre l’énorme retard mis pour le lancement des travaux de revêtement de la piste reliant les villages d’Aït Ahmed, Cheurfa et Aït Zaïm. Un des protestataires, que nous avons rencontré sur les lieux, déplorera que «ce chemin long d’à peine 3 kilomètres et ouvert depuis 1963, n’ait jamais connu de travaux de bitumage. Son état est si détérioré qu’il est devenu impraticable. Nous avons, à maintes reprises, interpellé les autorités locales, mais en vain. Au mois de juillet de l’année dernière, le chef de daïra s’est engagé à lancer les travaux avant la saison pluviale, rien n’a été fait. Nous l’avons, encore, et à deux reprises, en janvier et en avril de l’année en cours, saisi dans l’optique de passer aux choses sérieuses, mais l’entreprise engagée n’a fait que labourer la piste et a abandonné les lieux les laissant dans un état encore pire que ce qu’ils étaient, avec des tonnes de gravats et de sable à même la chaussée. Dernièrement, et grâce à l’intervention du chef de daïra, la DUC a enfin inscrit ce projet. Une entreprise a été retenue, mais le sous-traitant n’a pas fait son boulot et a préféré abandonner le chantier juste après l’avoir entamé. Nous ne pouvons plus attendre davantage et nous sommes prêts à aller plus loin, jusqu’à la satisfaction de notre revendication, qui n’est autre que le revêtement de ce chemin». Signalons que le chef de daïra a reçu une délégation des citoyens vers 10h30. Un procès verbal signé par le SUC, le chef de daïra et un délégué des citoyens, dont une copie est parvenue à notre rédaction, a été établi. Dans ce document, on peut notamment lire : «Le chef de daïra a informé l’assistance que le projet est géré par la DUC, qu’il a déjà interpellée. Il a, devant les présents, joint, par téléphone, le DUC au niveau de la wilaya, lequel l’a informé que le marché est signé et qu’il est au niveau du contrôle financier, pour le visa, et qu’une entreprise sera dépêchée sur le chantier dés le visa du marché obtenu». La séance a donc été levée et les protestataires ont, alors, libéré les lieux. La daïra a repris le travail, mais l’APC est restée fermée, puisque les employés étaient déjà partis.

Hocine T.

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