Bouteflika lance les festivités

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Alliant danse, musique, théâtre et poésie, le spectacle chorégraphique, intitulé «Les héros du destin», conçu et réalisé par le chorégraphe libanais, Abdelhalim Caracalla, a été merveilleusement exécuté mercredi en soirée, au Casif de Sidi Fredj, en présence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Etaient également présents à cette fresque de haute facture, de hauts responsables de l’Etat, des membres du gouvernement, des personnalités historiques, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger. Si la fresque, retraçant l’histoire de l’Algérie depuis le déclenchement de la révolution armée à nos jours, a eu pour point départ, une réunion d’officiers supérieurs français (OAS) appelant à la violence à l’égard des Algériens, le dernier thème, en revanche, était axé sur la politique de la concorde civile et la réconciliation nationale prônée par le président Abdelaziz Bouteflika, ainsi que les grands accomplissements de l’Algérie durant la dernière décennie. Le final du spectacle a été réservé à des troupes de danse folklorique représentatives de toutes les régions du pays. A la fin des “Héros du destin», le chorégraphe, accompagné du directeur général de l’Onci, Lakhdar Bentorki, a offert une cape conçue par ses soins au Président de la République avant que ne retentisse l’hymne national peu avant minuit, heure à laquelle le ciel de Sidi Fredj s’est illuminé d’un impressionnant spectacle pyrotechnique lancé à partir de navires proche de la côte. Aussi, est- il important de souligner, que tout au long de la durée du spectacle, des vidéos tournées dans les rues d’Alger étaient projetées sur les écrans au dessus de la scène, ainsi que des photos et des coupures de journaux d’époque. Toutes les étapes qu’a connues l’Algérie depuis l’indépendance ont été mises en relief par le célèbre chorégraphe. Les présidents qui ont eu à diriger le pays, tels que Ben Bella, Boumediene, Chadli Bendjedid, Boudiaf, Ali Kafi, Liamine Zeroual et, enfin, Bouteflika, ont eu, chacun, droit à un arrêt sur image pour montrer les réalisations gigantesques accomplies sous leur règne. Mais le passage le plus émouvant, selon des observateurs, fut celui de la «décennie noire», mettant en scène de façon théâtrale la peur et les incertitudes qui minaient le quotidien des Algériens à l’époque. Ordre chronologique oblige, le dernier thème abordé par le chorégraphe était axé sur la politique de la concorde et la réconciliation nationale prônée par le président Abdelaziz Bouteflika, ainsi que les grands accomplissements de l’Algérie durant la dernière décennie.

Ferhat Zafane

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