La fédération FFS rend hommage à ses militants morts en 1963

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Dans la matinée du 5 juillet, le siège de la section de Boghni a accueilli une cérémonie où étaient conviés, outre les militants de la localité et autres sympathisants, le fédéral, les élus du parti, les familles des militants morts pour les idéaux du parti en 1963, ainsi que des membres de la direction nationale.

A l’occasion des festivités marquant le 50ème anniversaire de l’indépendance, la fédération FFS de Tizi-Ouzou a marqué cet événement national par plusieurs festivités dédiées aux militants du parti, morts pendant les affrontements de 1963. Une manière de se distinguer des activités officielles organisées dans tous les chefs-lieux communaux. Ainsi, dans la matinée du 5 juillet, le siège de la section de Boghni a accueilli une cérémonie où étaient conviés, outre les militants de la localité et autres sympathisants, le fédéral, les élus du parti, les familles des militants morts pour les idéaux du parti en 1963, ainsi que des membres de la direction nationale. Plus d’une dizaine de militants de 1963, encore de ce monde, ont répondu à l’invitation de la section de Boghni, même si plusieurs d’entre eux manquait à l’appel, peut-être déçus de la situation qui prévaut au sein du parti. Trois militants, morts dans les combats menés contre les milices du pouvoir de l’époque, ont été honorés, à titre posthume, lors d’une cérémonie de remise de titres honorifiques. Les militants toujours en vie ont eu droit à des hommages, au même titre que les autres «martyrs de la démocratie», expression utilisée par le parti pour désigner les membres du FFS morts aux combats de 1963. Dans l’après-midi, le même hommage a été rendu, à Ait Khelili, dans la daïra de Mekla, aux victimes des violences qui ont suivi la proclamation de l’indépendance, avec la contribution des comités de villages.

B. S.

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