Les habitants demandent plus de sécurité

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Le petit centre urbain d’Aït Yahia Moussa, l’ex-Oued Ksari, est devenu ces derniers temps invivable, non seulement à cause des fortes chaleurs, mais beaucoup plus à cause des bruits nocturnes et de l’insécurité qui y règne.

«A partir de vingt-deux heures, il est impossible de sortir pour prendre un peu d’air ou encore d’ouvrir ses fenêtres», se lamente cet habitant de l’immeuble en face de la mairie. Notre interlocuteur avoue que c’est infernal d’y vivre. Pour d’autres, ce sont surtout ces ivrognes qui leur endurent la vie. “Vous pouvez entendre toutes les obscénités du monde. Et puis, ce sont des bandes qui sont dangereuses. Quant aux agressions et aux vols, ils sont devenus quotidiens», ajoute un autre intervenant. Les résidents de ce centre urbain attendent toujours la mise en service de la sûreté urbaine déjà réceptionnée depuis plus d’une année. Mais, selon les autorités locales, pour que cette structure devienne opérationnelle, il faudrait un célibatorium aux policiers qui y seraient affectés. Or, à Aït Yahia Moussa, c’est peine perdue de trouver où héberger les hommes en bleu. “Nous avions attiré l’attention du wali lors de sa visite. Des promesses nous ont été données à ce sujet l’an dernier. Nous avons relancé notre sollicitation lors de sa dernière visite», nous a répondu le maire à ce sujet. A Aït Yahia Moussa, il n’existe aucune structure chargée de la sécurité des citoyens. Même le projet de réalisation d’une brigade de gendarmerie n’est pas encore lancé bien que le choix de terrain ait été fait. “Ces deux structures sont indispensables», juge un membre du mouvement associatif, qui ajoute que c’est même une urgence. La prolifération de lieux de débauche à la sortie en allant vers Tizi-Ouzou et le nombre de dealers sont favorisés par ce manque. D’ailleurs, les services de sécurité de Draâ El Mizan avaient auparavant fait des descentes dans ces endroits où ils avaient arrêté les auteurs de ces délits, mais la présence sur place de ces corps de sécurité est le seul moyen de veiller à la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Amar Ouramdane

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