A l’approche du mois de ramadhan, les prix des viandes rouges et blanches viennent d’enregistrer la semaine dernière, un nouveau pic de hausse, au niveau de plusieurs marchés de viande de la localité d’Aïn Bessem. Ainsi les riverains se contentent seulement de regarder cette viande étalée à des prix hors de porté. «Je suis vraiment étonné de cette nouvelle flambée à la veille du ramadhan, quoique les prix, étaient en chute libre et mieux abordables au début d’été !», s’interroge un jeune père de famille. Et d’enchaîner : «Avec mon modeste salaire, je ne pense pas que je vais tenir le coup avec toutes ces dépenses pendant tout le mois de ramadhan !», affirme notre interlocuteur. En l’espace d’une semaine seulement, les prix ont carrément doublé. Ainsi le prix du poulet a atteint les 370 DA le kilo, alors qu’il était taxé seulement à 250 DA la semaine dernière, soit une augmentation de 120 DA, le kilo de viande de bœuf est cédé quant à lui, à 1100 DA, celui du mouton s’affiche désormais, entre 1300 et 1400 DA le kilogramme, soit une hausse de presque 400 DA pour les deux. «Pendant le mois de carême, si ça continue ainsi, je pense que tout le monde va opter pour la viande congelée, car certainement elle doit être largement moins chère et beaucoup plus disponible sur le marché !», nous dira un autre père de famille. Un état de fait qui laisse les citoyens perplexes, particulièrement les petites bourses, pour lesquelles ce produit devient simplement inabordable. Interrogé sur la question, un boucher de la région nous a affirmé que cette nouvelle hausse, est liée à l’augmentation du prix de gros, qui est lui aussi, dû au manque du produit au niveau des grands marchés de la région et à une distribution perturbée, notamment pour la viande de mouton et de bœuf. «On enregistre de sérieuses perturbations en alimentation, depuis la semaine dernière, de plus que les prix de gros ont eux aussi doublé», affirme notre interlocuteur.
Oussama K.