Les candidats de certaines formations politiques, à l’instar du FLN, RND, RCD, PT et FFS ont entamé leur campagne avant-terme dans les villages de leur commune, Amizour, où une dizaine de bourgades ont été visitées par les prochains candidats aux élections partielles des APC et APW. Cette campagne de proximité extra-muros a permis néanmoins aux habitants de ces régions rurales et déshéritées de débattre de leur quotidien et de rencontrer les potentiels élus de leur municipalité.C’est en effet les localités de Xantina, Merdjouamane, Drar village agricole, El Hamma, Afra et Tadert Tamokrant, qui en l’espace d’une soirée ramadhanesque, ont renoué avec des rencontres politiques et conférences débats.Dans la localité de Tadart Tamokrant, distante de 18 km du chef-lieu communal, c’est l’association locale Tafath qui s’occupe de l’organisation de ces rencontres. Le RCD, de son côté, a élargi ses rencontres à la famille sportive de cette municipalité comme il en a prévu d’autres avec le mouvement associatif et les anciens moudjahidine. Chaque formation politique a tenté dans ce branle-bas de combat électoral de dévoiler son programme d’action pour le développement local de cette commune de plus de 40 000 habitants. La zone rurale constitue les deux tiers de la municipalité où quelque 56 villages y sont éparpillés. Les problèmes de route, d’eau potable et d’assainissement sont le cheval de bataille des associations locales de ces villages.Pour ce qui est de la course à l’assemblée le combat semble très serré parmi les formations participantes, à fortiori entre le FFS, le RCD et le FLN. Si le parti d’Aït Ahmed a préféré reconduire le même candidat tête de liste des élections avortées du 10 octobre 2002, le parti de Saïd Sadi a misé sur l’ex-fédéral et ex-élu APW de cette formation. Quant à l’ex-parti unique, après un début d’agitation pour le choix de la tête de liste, le parti a préféré un cadre d’Etat, tandis que son plus proche rival, il a préféré claquer la porte et faire cavalier dans une liste indépendante. Ces trois partis ont tous, dans le passé, eu l’occasion de gérer les affaires de cette commune. Après le FLN, le RCD de 89 à 94, le FFS de 97 à 2002, la municipalité est restée à ce jour sans assemblée.
N. Touati