Les inspecteurs de l’enseignement primaire ont dénoncé une nouvelle fois, « l’injustice commise à leur égard, concernant leur classification, incohérente, à la catégorie 13 dans la nouvelle mouture du statut particulier, par rapport aux inspecteurs de l’enseignement moyen et secondaire ».
Devant cet état de fait, la Commission nationale préparatoire des inspecteurs de l’enseignement primaire, affiliée à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef), appelle le ministère de l’Education nationale à ouvrir les portes au dialogue. « Lésés par rapport aux inspecteurs des autres cycles, les inspecteurs du primaire réclament une classification commune pour les inspecteurs des trois paliers, étant donné qu’ils ont les mêmes missions», lit-on dans le communiqué de l’Unpef. Les inspecteurs de l’enseignement primaire demande à la tutelle que « les lacunes du statut particulier des travailleurs de l’éducation, dans son chapitre relatif à cette catégorie, soient corrigées ». Les inspecteurs du primaire s’interrogent : sur quels critères ont été élaborés les textes pour leur classification à la catégorie 13, au lieu de la catégorie 17, alors que de nombreux inspecteurs ont suivi, après concours, des formations qualifiantes ? Ces derniers n’ont pas cessé à travers leur mouvement de protestation, de demander, à la tutelle, la prise en charge des dossiers exprimés, restés en suspens, notamment « l’amendement du statut particulier des travailleurs de l’éducation, tout en prenant en considération les propositions de l’Unpef ». Les inspecteurs de l’enseignement primaire luttent, faut-il le rappeler, pour la même plate-forme de revendications dans laquelle figurent : « l’application du décret exécutif 08/315, l’empêchement de l’opération d’inspection des inspecteurs du primaire en raison de non-conformité avec les lois en vigueurs, ainsi que l’application de la loi fondamentale n° 49/90, qui place les inspecteurs de l’enseignement primaire et ceux de l’enseignement moyen dans le même échelon de classification, et en adéquation avec leurs qualifications, c’est-à-dire 5/16 ».
L.O.Challal

