C’est de Azzoug lakhdar dit Djamel dont il s’agit. Celui que le FFS ou du moins son conseil communal a choisi pour la troisième fois pour briguer la commune d’Amalou. Ce choix est judicieux de par les qualités de l’homme qui a su faire face à des situations difficiles, notamment lors des chutes de neige inattendues de l’hiver passé ou il s’est distingué par les moyens qu’il a mis en place pour désenclaver les villages les plus reculés de sa circonscription. Son nom évoque toujours un homme de terrain, un maire exemplaire proche des populations. Pour ce technicien en urbanisme et directeur technique au sein de l’entreprise des travaux publics, son parcours de militant a débuté au sein du MCB. Il était lycéen au lycée Debbih Chérif à Akbou quant il fut désigné comme coordonnateur de la région de Seddouk. Etant à l’époque, militant de gauche pour la défense des droits de l’homme, de la démocratie et des libertés en général, il est rentré dans la clandestinité lors des énénements douloureux du Printemps berbère, échappant ainsi à la prison. A l’ouverture du champ politique en 1989, il a crée avec d’autres militants l’association culturelle “Yougourtha”. Étant élu président d’honneur et sous l’égide de celle-ci, il a été la cheville ouvrière de la préparation, dans la région d’Akbou, du séminaire du MCB, commissions nationales qu’a abrité l’université de Tizi Ouzou. Syndicaliste de premier plan au sein de l’EITS d’Amalou, lors des élections locales de 1997, il a été repéré par le FFS pour sa droiture et son combat pour les causes justes, qui lui a proposé de mener sa liste pour briguer la commune d’Amalou. Son patriotisme et sa notoriété dans cette commune ont été pour beaucoup quant à la victoire de son parti qui a remporté une majorité absolue de sièges (4/7). En 2002, c’est encore à lui qu’a fait appel son parti pour mener sa liste. Malgré l’empèchement par les Arrouchs, il se prévalait d’être élu démocratiquement avec27%. 2005, le FFS n’a guère d’autres choix que de faire appel à son cheval de bataille pour contrer le candidat FLN, la deuxième formation en lice dans cette commune, pour les partielles du 24/11 prochain. C’est par un slogan cher à son parti qu’il justifie sa participation pour la 3e fois consécutive à ces joutes électorales. “Ma participation est purement politique et par là même uniquement pour déjouer le chaos programmé par le pouvoir dans la région”.
L. Beddar
