l A l’instar des autres communes de la Kabylie, Tizi N’Berber vit le mois de Ramadhan au rythme des élections locales prochaines.S’il n’y a aucun engouement pour les listes APW, ce n’est pas le cas pour les élections communales pour lesquelles pas moins de 7 listes sont en lice. Depuis sa création, la commune de Tizi N’Berber a eu 3 présidents d’APC élus et ils sont tous redevenus têtes de listes dont deux ont gardé leurs habits de partisans et le troisième en indépendant. En outre, le parti d’Ouyahia, qui n’a jamais eu d’ancrage politique dans la région, vient de présenter une liste pour ces joutes.Cette dernière est menée par Idris Akli, co-propriétaire avec ses frères, d’une flotte de bus et celle du revenant sur la scène politique kabyle, le FLN en l’occurrence, est drivée par Ahmane Tahar, administratif dans la commune voisine d’Aokas et premier secrétaire de la kasma FLN de Tizi N’Berber par la même occasion. Le maire de 1997 à 2002, Azib Salah, commerçant très introduit dans le domaine de l’informatique et de la téléphonie, a été représenté par son parti le FFS comme tête de liste. Le RCD, quant à lui, a confié la mission de présider la liste des candidats à son ancien maire (90/92), Amari Rachid, technicien de la santé. Ceci pour les quatre listes partisanes.Les 3 listes indépendantes, car il y en a sept qui essayeront d’arracher des sièges sur les 9 de cette assemblée, sont véhiculées par Saïdani Saâdi, ingénieur de son état, ancien P/APC FLN 84/89, pour la liste “Ennif”, Benali Abdelhafid, technicien de la santé, celle de l’espoir comme baptisée par ses concepteurs et enfin, Mouhli Louènès, gérant d’un complexe touristique, dirigera Thiziri (l’étoile).Les élections à Tizi N’Berber s’annoncent aussi rudes que l’hiver des “Indiens d’Amérique”.
A. Gana
