Risque de propagation des fibres d’amiante

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Ayant vu se succéder des générations et des générations de collégiens, le CEM Slimane Smili du centre-ville de Bouira, réalisé en préfabriqué en tout début des années quatre vingt, est devenu une «relique». C’est pourquoi l’entame de sa démolition, et celle des logements d’astreinte, à la mi-juin, n’a pas été sans suscité une légère affliction parmi les Bouiris, notamment parmi ceux et celles qui y suivirent leur cycle moyen. Quoiqu’il en soit, la bâtisse est en passe d’être complètement démolie pour, croit-on savoir, céder l’assiette du terrain au futur siège de la wilaya. A l’heure qu’il est, il ne reste du collège que le squelette métallique qui lui servait d’ossature. Les travaux de démolition sont à l’arrêt, et à part ça, rien ne semble anormal, d’autant que le chantier est clôturé et ne gène, en aucune manière, le mouvement qui caractérise les environs. Sauf que l’ossature métallique en question contient des fibres d’amiante qui servait d’isolant thermiques. Les microparticules de ces filaments d’amiante, c’est connu, présentent un danger certain sur la santé des citoyens, et les risques d’amiantose et de mésothéliome de la plèvre ou du péritoine (forme rare et virulente de cancer qui affecte le revêtement des poumons) sont avérés. Ce danger sur la santé du citoyen est d’autant plus significatif que l’ossature contenant l’amiante est ouverte aux quatre vents, de plus, la canicule de ces derniers jours est, le plus souvent, accompagnée de rafales de vent, ce qui pourraient provoquer la propagation des fibres d’amiante dans l’air et atteindre les cités environnantes à grandes densité de population.

S.O.A

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