Enfin le big rendez-vous que tout le monde attendait à Tizi Ouzou. Mohamed Allaoua, l’artiste terrible de la nouvelle génération de la chanson kabyle rythmée débarque ce soir sur la scène de la maison de la culture de Tizi Ouzou. Il y restera à l’affiche également demain lundi pour un second spectacle. A noter que Allaoua était hier soir à la salle El Mougar (Alger) pour un autre rendez-vous. La semaine dernière il a assuré aussi deux grands show “électric” à… Bougie. L’artiste a réussi deux énormes représentations comme Béjaïa n’a que rarement vécu. La salle de spectacles de la maison de la culture de la ville a affiché par deux fois complet. Ce qui est en soit une performance pour ce jeune artiste venir pourtant depuis peu à la chanson. Mais il est déjà grand, on se bouscule pour lui, et on payemême le prix fort pour le voir de près, pour partager un petit moment de joie avec lui.La “fièvre Allaoua” sévit depuis maintenant longtemps. De “vava cheïkh” à “Allô trissiti”, “le virus” s’est répandu, et le syndrome a bien pris. Normal alors que si à partir de ce soir du côté de la maison de la culture de Tizi ça promet que ça va aller fort, ça va déménager, chauffer, décoller. La soirée s’annonce en folie, très colorée. Pas de place à la monotonie, à la déprime même si Allaoua a parait-il opté pour un récital plutôt “modéré”.En effet, le chanteur a décidé d’accorder cette fois une plus grande importance au message, pas moins de dix chansons plus ou moins mesurées sont retenues pour la représentation. Des tubes du genre “Lynda !”. Mais sans doute qu’en face de la scène on ne fera pas trop attention au répertoire. Devant eux ça sera Allaoua. Et de Allaoua, on aime tout. Sa présence garantit déjà la fête. En première partie, Brahim Medani promet de bien chauffer les moteurs…
D. C.