Dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP), trente familles habitant dans le bidonville dit « Bouyemchach » ont été relogées le week-end dernier. En effet, dans l’optique de l’éradication définitive des habitations précaires sur le territoire de la daïra d’Akbou, une opération de relogement et de démolition a été conduite, depuis jeudi dernier, par les services de la municipalité. « Nous avons déployé les moyens humains et matériels nécessaires pour le bon déroulement de l’opération », affirme-t-on du coté de la municipalité. Le bidonville « Bouyemchach » surplombant la prison d’Akbou est l’un des quartiers les plus défavorisés de la localité d’Akbou. Trente familles y ont été recensées et, aujourd’hui, relogées dans des logements flambant neufs implantés à quelques pas de l’ancienne cité où étaient érigés leurs anciennes habitations. L’opération a vu la présence de différents responsables, à l’image de P/APC d’Akbou et du chef de daïra, ainsi que des responsables de l’OPGI et des éléments de la protection civile. Tous les moyens ont été mobilisés pour le bon déroulement de cette opération de relogement. Les clefs ont été remises dans une ambiance joyeuse aux bénéficiaires. Ainsi, des camions ont été mis à la disposition des familles et des cases se sont tout de suite mis à démolir les anciennes et vétustes demeures. D’autres opérations similaires auront lieu, prochainement, promettent les responsables municipaux d’Akbou. « Bientôt, on va procéder au recasement de plus de 45 familles de la cité du Piton. Un autre opération de recasement est aussi prévu en faveur des habitants de la cité GMS (Thikhamine) qui bénéficieront de 200 logements», apprend-on d’un cadre de l’APC. A noter que le prochain recasement touchera la cité GMS, ex « Igoumiyen ». Les habitants de cette cité ont, pour rappel, engagé plusieurs actions de contestation, recourant, notamment, à la fermeture de la RN26 pour revendiquer leur recasement dans les plus brefs délais. Ainsi, plus de 208 familles, recensées en 2007, seront sommées, en principe, de quitter leur ghetto sous peu. En 1997, un rapport accablant, établi par la Sonelgaz, avait fait part des dangers et des risques d’explosion qui guettent ces taudis, à cause notamment de l’anarchie dans les installations des réseau de gaz et d’électricité.
M. C.