Concours du meilleur balcon fleuri

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Belle est l’initiative de l’association ‘’Etoile culturelle d’Akbou’’, qui ne cesse de s’illustrer par ses actions originales, d’organiser, dans le cadre de la célébration du quarantième anniversaire de la journée internationale de l’environnement, un concours pour le choix du meilleur balcon fleuri au niveau de la ville d’Akbou. Samedi dernier a eu lieu la cérémonie de remise des prix aux quatre grands lauréats de ce concours écologique, unique dans son genre dans la deuxième grande ville de la wilaya de Béjaïa, au niveau de la salle des conférences de la maison des jeunes, A. Fares, dans une ambiance festive. «Cette initiative a été lancée dans le cadre de la célébration du quarantième anniversaire de la journée internationale de l’environnement et de la mise en œuvre des actions inscrites dans le projet intitulé «ECO-SOUMMAM», qui est un lieu de formation, un carrefour d’expression, et un laboratoire d’idées et de recherches mis en place, depuis plus d’une année, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports », indiquera Djamel, l’un des membres actifs de ladite association. Pour sa part, la dynamique animatrice du «club écologie» de cette association et membre du jury de ce concours, en l’occurrence Mounia, voit dans cette action, au-delà de son aspect ludique, une invitation à embellir et à préserver l’environnement. « Vous avez un balcon soigné ou un potager original ? Sachez que vous embellissez le cadre de vie de la ville d’Akbou, et vous méritez d’être récompensés», a-t-elle affirmé en substance devant son auditoire. Les vainqueurs de ce concours d’embellissement ont eu droit à des récompenses financières. Le premier prix est revenu à Medjkoune Smaïl et sa femme, qui ont reçu une récompense de 20 000 DA. Le 2e prix a été attribué à Mme Hallil Rezkia (10 000 DA) et le 3ème aux lauréats Mameri Hacene et Derradji Koussaïla, qui ont obtenu chacun la somme de 5000 DA. A noter qu’un comité d’évaluation, composé de plusieurs représentants de la société civile et de professionnels, effectuait des visites chez les candidats à cette «joute écologique», du 25 juin au 03 juillet, pour choisir les trois meilleurs lauréats. A cet effet, quatre critères de sélection ont été établis par les organisateurs afin d’élire les gagnants. Il s’agit, selon notre source, de la créativité artistique, la recherche d’espèces originales, la diversité et la qualité de la floraison, ainsi que la pérennité du fleurissement. Par cette activité l’association étoile culturelle d’Akbou a réussi à susciter l’engouement des akbouciens, qui ont adhéré à cette action de sensibilisation à la protection de l’environnement. «Depuis le début de la campagne de sensibilisation, de nombreux résidants et locataires ont installé des pots de fleurs sur leurs balcons. Cela confirme, que l’on peut fleurir des habitations à usage collectif en associant les locataires des résidences collectives aux initiatives individuelles. Il est plus agréable de voir sur les balcons des pots de fleurs et des plantes d’ornementation que de hideuses antennes TV et paraboles qui dénaturent le paysage», dira encore Djamel. Ce dernier conclura en disant que l’objectif de cette action, initiée par l’association Etoile culturelle d’Akbou, au-delà de son caractère environnemental, «est de motiver les habitants de chaque quartier à construire un lien social par le biais de la communication et de jeter des passerelles avec d’autres quartiers des communes limitrophes de notre wilaya». L’étoile culturelle honore ses lauréats au bac A l’initiative de l’Etoile culturelle d’Akbou, une cérémonie de remise des prix aux lauréats des différents examens de fin d’année (Baccalauréat, BEM et Cinquième), a eu lieu samedi dernier, à la maison de la culture « Abederahmane Farès ». En tout, 12 bacheliers, 07 reçus au BEF, et 03 en 5ème ont été récompensés par l’association dans une ambiance conviviale. Selon son vice-président, M. Mouloud Salhi, ces mêmes jeunes lauréats font partie intégrante de l’école du jeune citoyen de l’association. Cette école qui est un organe de l’association prend en charge, signalons-le, les jeunes exclus des écoles publiques et qui ne peuvent poursuivre leurs études dans des écoles privées. Elle leur garantit un suivi pédagogique gratuit : «Cette école a démarré en 2003 et elle est à sa 8ème promotion. Ce projet d’école de deuxième chance se veut, avant tout, un milieu d’intervention privilégié un lieu d’éducation et de vie influent après la famille. Il doit fonctionner sur trois bases immuables : Formation, assistance et accompagnement de la famille», explique notre interlocuteur. «Pour cette année, plus de 30% des inscrits dans cette école ont eu leur baccalauréat, ce qui est très encourageant», affirment les encadreurs.

Menad Chalal et Boualem Slimani

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