Circulation infernale sur la RN 26

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Le segment de la RN 26, long de plusieurs km et compris entre la zone d’activité de Taharacht et la sortie ouest de la ville d’Akbou, est devenu ces derniers mois un véritable piège à automobilistes.

On s’y retrouve dans la situation de l’éléphant qui veut passer à travers le chas d’une aiguille. Les bouchons y sont légion. Dans le meilleur des cas, la circulation est considérablement ralentie. Tant et si bien que les véhicules roulent pare-choc contre pare-choc. De quoi rendre irascible le plus patient des conducteurs, qui mettent un temps fou pour parcourir un si court trajet. Au milieu d’un concert de klaxon assourdissant, ponctué d’incivilités et de grossièretés, d’aucuns tentent des manœuvres désespérées pour faire avancer leurs véhicules. Les dépassements sont impossibles, vu le flot de véhicules qui circulent dans les deux sens. Les plus casse-cous innovent, en investissant à leurs risques et périls les accotements. Mais ils se retrouvent vite pris au piège des crevasses et autres véhicules en stationnement. Même les agents de police, en faction sur les points stratégiques de l’axe routier, peinent à dénouer l’écheveau et à canaliser le trafic. Pour se soustraire aux bouchons, bien des automobilistes tentent d’emprunter d’improbables et longs itinéraires de délestage. «Pratiquement chaque jour, je fais un crochet par le village Tifrit, situé en surplomb d’Akbou. C’est la seule et unique échappatoire au blocage», soutient un usager de la RN 26. «Quand la situation est plus complexe, on est carrément obligé de faire le détour par Chellata pour rejoindre la ville d’Ighzer Amokrane, dont l’agglomération est, elle aussi, souvent encombrée», témoigne un autre citoyen d’Akbou.

N.Maouche

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