Les jeunes du village sont condamnés à l’oisiveté à cause de l’absence du moindre terrain pour pratiquer toute activité sportive. En effet, l’aire de jeux de Tamazirt Ourabah, un petit village relevant de la commune de Mizrana, est dans un état lamentable. Elle est menacée par de continuels glissements de terrain qui la dégradent. Elle est en effet située sur un terrain très accidenté. On nous a même signalé qu’une source jaillissante s’y déverse. Les autorités locales ont procédé à des aménagements, mais en vain. La solution serait la construction d’un mur de soutiennement en béton armé et un drainage pour l’évacuation des eaux qui coulent de cette source. A défaut d’études sérieuses, les services techniques en charge, gaspillent l’argent, car, plusieurs fois, des cagnottes financières sont déboursées sans efficacité. En attendant, les jeunes de Tamazirt Ourabah sont désorientés et confrontés à véritable cauchemar. Signalons que certaines bâtisses, sises du côté bas de ce terrain, sont également menacées par les eaux pluviales qui s’en dégagent. Les autorités concernées doivent trouver, dans les plus brefs délais, une solution adéquate, s’ils veulent que la situation n’empire pas.
…Le chemin communal aussi
Les routes du chef-lieu communal de Mizrana, une localité distante d’une trentaine de km au nord est de Tizi-Ouzou, se trouvent dans un état de dégradation très avancée, surtout au niveau de la bourgade Haga. Les causes sont le trafic à grand tonnage, à savoir, les transporteurs de sable à partir de l’Oued Sébaou qui empruntent ces routes pour échapper au contrôle des services de sécurité. Les automobilistes ne cessent de dénoncer cet état de fait. Leurs véhicules sont malmenés à coups de crevasses et de nids de poules. Tous les pilleurs de sables, qui veulent se rendre au nord de la région, empruntent ce chemin. « Dans plusieurs endroits, la route devient impraticable voire dangereuse », nous a déclaré un transporteur de fourgon. Avant d’enchaîner : «Pourtant, nous payons des impôts, nous achetons la vignette sans parler d’un autre tas de frais ». Les responsables concernés, en premier lieu la DTP, sont appelés à débourser une cagnotte spéciale remettre ces routes en état.
M. A.
