C’est la formule la plus réussie, c’est du moins ce qu’on peut dire à propos du programme des logements sociaux promotionnels depuis le lancement du premier projet de trente unités en 2002.
Aujourd’hui, on compte plus de 400 logements à avoir déjà été attribués alors que pas moins de 200 autres attendent leur lancement sur le site face au CEM Frères Harchaoui. Cependant, le programme le plus attendu est celui des 500 autres LPA, selon la nouvelle appellation (Logement Promotionnel Aidé). Le choix du terrain pour cet important quota a déjà été fait. C’est sur le site des mille logements sociaux, sur la route de Boghni et face à l’ex ENPC, que celui-ci sera implanté. “Je crois qu’avec la concrétisation de cet autre programme dont a bénéficié notre commune, il y aura des logements en plus, ce qui profitera aux citoyens de la région“, nous a fait savoir une source proche du dossier. Il faut dire à ce sujet que le nombre de demandeurs ne fait qu’augmenter ces dernières années. Pas moins de 1 000 dossiers sont déjà en instance de traitement. Sur ce site, il est prévu, ainsi, la réalisation de mille logements au total. “C’est une nouvelle ville qui verra le jour ici, avec tous les équipements d’accompagnement», nous avait déclaré le maire de Draâ El Mizan dans l’une des ses interventions, au lendemain de l’attribution des 198 logements sociaux. A l’horizon 2014, c’est plus de 2 000 logements, toutes formules confondues, qui viendront renforcer le parc immobilier de Draâ El Mizan et atténuer la crise de logement. Pour le moment, ce sont, surtout, les résidents des cités précaires et des bidonvilles (cité de l’Indépendance, cité Maâmar, cité Boufhima, bidonville de l’hôpital, les recasés dans l’ancien hôpital), plus de 600 familles recensées, qui attendent, avec le plus d’impatience, l’achèvement des logements RHP lancés en leur faveur. Si la réalisation des 1 100 logements est une aubaine pour tous les demandeurs, elle est aussi une opportunité pour l’emploi, car ces deux chantiers vont absorber un nombre important de chômeurs, du moins pour les cinq ans qui vont venir.
Amar Ouramdane