Alger sous surveillance vidéo

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Dans le but de mettre en confiance les Algérois, en cette période de Ramadhan où les agressions sont monnaie courante et où les criminels et autres malfrats redoublent d’efforts, la DGSN a pris le taureau par les cornes en coupant l’herbe sous les pieds des gangs afin de réduire leur nuisance. Et c’est ainsi qu’un véritable filet de sécurité a été tissé autour de la capitale. Effectifs policiers renforcés dans les lieux à forte fréquentation, tels les marchés populaires, les arrêts de bus et les alentours des mosquées, il a été également décidé la mise en place de pas moins de 500 caméras de télésurveillance, dont certaines équipées d’un système à infrarouge, dans plusieurs points sensibles de la capitale. Elles seront utilisées pendant le mois sacré du Ramadhan, surtout en soirée, où une foule nombreuse occupe les quartiers d’Alger. Tolérance zéro! Tel est le mot d’ordre avec lequel la police va aborder le mois sacré du Ramadhan. Le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a instruit toutes les directions de la police du pays, leur donnant des recommandations spéciales pour le mois de Ramadhan. Au titre de ces recommandations, les horaires de travail ont été prolongés jusqu’à des heures tardives de la nuit. Par ailleurs, la DGSN organise des descentes inopinées et des rafles dans les milieux interlopes. Cela dans un seul objectif: assurer un Ramadhan serein pour la capitale. En outre, les patrouilles mobiles seront renforcées dans la banlieue algéroise. La Brigade de recherche et d’intervention (BRI) et les unités de la Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) vont multiplier leurs patrouilles afin d’assurer au mieux la sécurité des citoyens. En plus de la guerre lancée contre les milieux mafieux, la police algéroise travaille sur un autre front, celui de la lutte contre les trafiquants de drogue. Les réseaux de trafic de résine de cannabis sont en train de tomber comme des mouches! Les résultats parlent d’eux-mêmes. Près de 800 affaires liées à la criminalité ont abouti à l’arrestation de 1130 individus, dont plus de 700 ont été placés sous mandat de dépôt, 317 ont une citation à comparaître et 113 sont en liberté provisoire. Ces chiffres ne sont que le résultat d’un travail sans relâche mené par les unités de police de la Sûreté de la wilaya d’Alger (SWA) durant les derniers mois. La police veut faire le ménage dans la capitale et elle s’est donné les moyens nécessaires. Des centaines de descentes inopinées ont été effectuées par les brigades de la BMPJ, appuyées par des enquêtes menées par les BRI durant la même période. En effet, chaque Ramadhan ce sont les mêmes scènes de violence qui se répètent et qui font la une des journaux. Vols, agressions, trafic de drogue sont le quotidien d’un mois qui n’a plus rien de spirituel. Alger est, incontestablement, la ville la plus criminogène d’Algérie, la criminalité qui y règne, sous toutes ses formes, génère un sentiment d’insécurité chez les Algérois. Les flux humains qu’enregistreront les soirées du mois de Ramadhan allècheront, sans aucun doute, un grand nombre de délinquants et autres criminels qui sillonnent les artères de la capitale. Les services de sécurité sont au fait d’une telle réalité. Pour réduire leurs nuisances, la DGSN et la Sûreté de la wilaya d’Alger ont donc mis tous les moyens pour rassurer les Algérois.

F. Z..

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