Site icon La Dépêche de Kabylie

Le conflit s’amplifie

Coups et blessures volontaires, tel est l’intitulé du certificat médical délivré dimanche dernier par le service de médecine légale du CHU de Béjaïa, à l’actuel propriétaire de la maison des Amrouche suite à son agression.

Le propriétaire actuel de la maison des Amrouche a été victime, dimanche dernier, d’un acte de violence qui augure de l’enlisement imminent de l’affaire qui tient en haleine toute une région, celle de la réhabilitation des Amrouche. «Coups et blessures volontaires », tel est l’intitulé du certificat médical délivré dimanche dernier par le service de médecine légale du CHU de Béjaïa, à l’actuel propriétaire de la maison des Amrouche suite à son agression. «Le président de l’association Taos et Jean Amrouche a osé agresser l’occupant légitime de la maison des Amrouche, Rabah Kebir, mon père. Il est aussi entré par effraction dans notre domicile familial pour prendre des vidéos, qui ont été diffusées sur Internet», s’indigne l’un des fils de l’occupant de la maison des Amrouche, qui assure avoir saisi la justice à ce sujet. Selon lui, son père, le propriétaire actuel de la maison des Amrouche, a obtenu un permis de construire en bonne et due forme le 3 juillet dernier sous le N° 256/12. «Il a entamé des travaux d’aménagement suite à l’état de dégradation avancée de sa demeure. Et là il est agressé et qualifié de traître sur le marché d’Ighil Ali par le président de l’association Taos et Jean Amrouche », explique-t-il. S’agissant de la commission de wilaya dépêchée sur les lieux pour procéder au classement de la maison des Amrouche au patrimoine national, le fils de l’actuel occupant de cette demeure assure que celle-ci s’est effectivement déplacée à Ighil Ali, non pas à l’ex-maison de Belkacem Amrouche, mais sur un autre site, la maison natale de Jean Mouhoub Amrouche. Par ailleurs, l’association Taos et Jean Amrouche indique qu’une action de rue d’envergure sera organisée aujourd’hui à Ighil Ali, à savoir la fermeture de la RN26 et du siège de la daïra.

F.A.B.

Quitter la version mobile