Elles sont, aujourd’hui, des centaines de familles à vivre dans des conditions pénibles au niveau des différents bidonvilles de la localité de Draâ Ben Khedda.
Les baraques poussent comme des champignons au niveau de ces cités. La situation ne semble pourtant pas inquiéter les autorités locales. En tous cas, concrètement, rien n’a été fait, ne serait-ce que pour stopper l’hémorragie. Une solution s’impose car ces familles courent un grand danger. Leur santé est sérieusement menacée. En outre, toutes ces baraques offrent un visage hideux et désolant à la ville de l’ex Mirabeau, qui aura besoin d’une grande opération d’embellissement et d’éradiquer ces bicoques. Quoi qu’il en soit, le constat est alarmant. Ainsi, l‘ancien bidonville, appelé communément “La plaque», juste à la sortie de la ville de Draâ Ben Khedda, continue de prendre de l’ampleur dans tous les sens. Il y a quelques années, une dizaine de foyers, tout au plus, occupaient les lieux. Aujourd’hui, ils sont nombreux à élire domicile, sans aucune autorisation, ni recensement et, encore moins, une résidence officielle. Les nouveaux « résidents » sont venus d’autres wilayas. L’implantation se fait avec une très grande facilité ce qui encourage l’arrivée d’autres familles ou couples dans les divers bidonvilles de la commune pendant que les autorités de wilaya ne cessent de lutter contre le phénomène de l’exode et l’érection de ces baraquements qui défigurent l’environnement. Il est à rappeler que sur ce site, trois baraques avaient fait l’objet de démolition sur ordre de l’ex wali de Tizi-Ouzou qui avait fait appel à la force publique. Non seulement ces baraques ont vite repoussé mais elles ont été suivies par de nombreuses autres.
Arous Touil

