Le noble art béjaoui commence à renaître de ses cendres, après la bonne moisson de ces dernières semaines, chez de certains pugilistes des clubs de la wilaya de Béjaïa, parmi eux, on peut citer le cadet, Touaoula Billel, fils d’un ancien boxeur et espoir de la boxe béjaouie. Nous l’avons rencontré lors d’un entraînement où il a répondu avec sa gentillesse à nos questions.
La dépêche de Kabylie : Quel commentaire faites-vous au sujet du titre de champion d’Algérie que vous avez décroché à Boumerdès ?
Touaoula Billel : Sincèrement c’était très difficile devant un Algérois (50kg) que je n’ai battu qu’aux points. Mais l’essentiel est que je me suis offert ce titre dont je rêvais depuis un bon bout de temps. Je suis très content, car c’est le fruit d’un travail de longue haleine.
Vous attendiez-vous à ce résultat ?
Franchement, je m’attendais à un bon résultat lors de ce championnat, surtout depuis ma deuxième place en coupe d’Algérie et l’aide que me procurent mes entraîneurs et les dirigeants du club qui ne cessent de m’encourager. Personnellement, je suis convaincu qu’il n’y a que le travail qui paye et tout effort est récompensé tôt ou tard.
Après ce titre, vous avez intégré de fait la sélection nationale, quels sont vos objectifs ?
Mon seul souhait est de progresser à tous les niveaux. Mon seul objectif est de fournir de plus en plus d’efforts et m’imposer dans ma catégorie en sélection nationale. Je rêve de décrocher un titre africain et pourquoi pas mondial.
A qui dédiez-vous cette médaille d’or ?
Je la dédie à toute ma famille et à mes entraîneurs qui se donnent beaucoup de peine pour me garantir les meilleures conditions de travail possibles. Je la dédie également à mes amis au sein du Boxing Club de Béjaïa (BCB).
Propos recueillis par Zahir.Hamour

