Dans le cadre de l’opération solidarité Ramadhan, la municipalité de Tifra vient de distribuer 221 couffins, d’une valeur de 4 000 DA chacun, en une opération qui a touché l’ensemble des 27 villages relevant de la commune. La municipalité a dû puiser dans ses caisses pour que l’opération touche l’ensemble des nécessiteux, étant donné que la DAS n’a offert que 107 couffins sur les 221. Et pour bien mener cette opération l’APC a mobilisé ses équipes qui ont fait du porte à porte, dans une discrétion totale visant à préserver la dignité des citoyens. Il faut signaler, au passage, que le nombre de bénéficiaires a nettement diminué cette année, eu égard à la politique de la municipalité dans le domaine du recrutement, qui a permis à de nombreux pères de famille de sortir du dénuement.
…275 familles nécessiteuses recensées à Ath Braham
Ath Braham est une petite commune de haute montagne, située sur les hauteurs du douar Ath Yaâla où les conditions de vie sont extrêmement dures à cause des perspectives d’emploi qui s’avèrent presque nulles dans tous les secteurs, hormis le secteur agricole qui comprend quelques agents économiques. Selon le président de l’APC, la solidarité existe à longueur d’année dans cette commune. « Nous n’attendons pas le mois de Ramadhan pour aider les familles nécessiteuses de notre commune. Nous avons pour cela un service social qui répond à leurs besoins », a expliqué l’édile communal qui n’a pas omis de dire que 275 familles nécessiteuses sont recensées et recevront chacune un couffin du Ramadhan. « J’ai mis sur pied une équipe qui s’atèle à finaliser l’opération couffins du Ramadhan. Dans deux ou trois jours, chaque familles sur les 275 recensées recevra son colis », a-t-il souligné. Au sujet de l’ouverture d’un restaurant Rahma, notre interlocuteur a précisé « beaucoup de familles ont quitté la commune pour d’autres cieux et il n’en reste que peu vivant encore à Ath Braham. Notre commune est isolée et ne reçoit pas d’étrangers. Voila autant de raisons s’ajoutant aux moyens limités de l’APC, qui font qu’un restaurant Rahma ne soit pas ouvert.
L. Beddar et Arezki Toufouti