S’il y a bien un volet, dans lequel la population souffre beaucoup plus que dans tous les autres, c’est incontestablement celui de la santé surtout après la fermeture, il y a exactement 16 mois, de l’ancien centre de santé.
Ce fut donc sans surprise que la DSP et l’APC de Saharidj ont été saisies par une autre commission technique pour procéder à la fermeture et l’évacuation immédiate du personnel y exerçant en mars 2011. La même commission a été sollicitée quelques jours plus tard, pour choisir entre plusieurs édifices proposés par l’APC pour l’aménagement d’une unité de soins provisoire, elle a opté pour une aile de la bibliothèque communale située à la sortie sud du chef lieu de la commune à plus d’un kilomètre du centre ville, loin de portée de la plupart des malades, avec en plus plusieurs services à l’arrêt tel celui de la chirurgie dentaire, faute de place. Quelques mois plu tard, le wali a fini par attribuer le projet d’une nouvelle polyclinique à Saharidj au grand soulagement de la population. La commission technique de daïra fut encore sollicitée une nouvelle fois pour se prononcer à propos de plusieurs assiettes dégagées par l’APC pour recevoir ce projet, une seule répondait aux normes exigées : l’ancienne assiette de la polyclinique dont les murs étaient toujours debout. Tout allait renter dans l’ordre et Saharidj était sur le point d’avoir une structure de soins flambant neuf. Hélas, des squatteurs ont occupé les lieux avec…familles et bagages et ont aussitôt entrepris des travaux de réfections d’installation de cloisons de séparation. Voila bientôt une année que ces familles occupent illicitement les lieux. Une action judiciaire contre les squatteurs a été engagée par les services de la santé mais ce genre de procédures prend des années avant d’aboutir. A noter que la population, qui suit attentivement l’évolution de cette affaire, a procédé plusieurs fois, à la fermeture de l’unité de soins provisoire, des actions lancées à titre d’avertissement aux pouvoirs publics.
Oulaid Soualah