Le ministre de la Formation professionnelle M. El Hadi Khaldi, a au cours d’une visite de travail et d’inspection effectuée, avant-hier, à Tizi Ouzou, inauguré un nouveau centre de formation professionnelle d’une capacité de 230 places pédagogiques. Ce projet a coûté la somme de près de 27 millions de dinars.L’indisponibilité d’un espace pour la réalisation d’un internat, a contraint les autorités à ajourner le projet de 60 lits au centre de formation d’Azazga. La première halte de M. Khaldi lors de cette virée, a eu lieu au centre de formation professionnelle Khodja-Khaled à Boukhalfa, où il s’est enquis des différentes spécialités dispensées et des conditions de scolarité et de vie sociale des stagiaires.Le ministre a insisté sur l’importance de la filière des techniques de constructions, “L’Etat a besoin d’une main d’œuvre qualifiée dans ce domaine”, d’autant plus, ajoute-t-il, que le programme présidentiel qui comprend la réalisation d’un million d’unités à l’orée 2009, permettra de créer des poste d’emplois. Le ministre s’est interrogé, outre cela, sur les raisons de recourir à une main d’œuvre étrangère, “alors que tous les moyens sont disponibles pour former des Algériens comme ouvriers qualifiés”, soutient le ministre.Au centre de formation d’Azazga, M. Khaldi s’est interrogé également sur la présence dans ce centre d’un lot d’équipements et de matériels d’Electromécanique non opérationnels étant donné que la spécialité n’existe pas. Il a instruit sur le champ son transfert à l’institut national spécialisé dans la formation professionnelle, sis à Oued Aïssi.Dans le cadre du plan quinquennal (2004/2009) le ministère de la Formation a bénéficié d’une enveloppe de l’ordre de 58,5 milliards de dinars, pour équiper tous les centres de formation à travers le territoire. A ce titre, M. El Hadi Khaldi a déclaré que le “volet matériel n’est plus un handicap”. Il a souligné lors d’un point de presse tenu au siège de la wilaya que “des lacunes existent mais l’Etat est présent pour les éliminer”. Le ministre a mis en exergue l’importance de réhabiliter les industries et les métiers artisanaux, notamment”, conclut-il “dans une wilaya connue pour ses métiers ancestraux”.
M. Aït Frawsen