Après avoir étrillé respectivement, la réserve de Hammam Sousse (3-1) et la JS Kairawan (3-0), en laissant une bonne impression, avec notamment une ligne offensive efficace avec un total de six réalisations, les camarades de Aoures affronteront, ce soir à partir de 22h, le CS Sfax chez lui. Un vrai test devant l’une des meilleures formations tunisiennes. Le staff technique béjaoui, qui s’est dit satisfait du visage montré par les joueurs lors des deux précédents matchs, commence à se faire une idée bien précise sur les capacités des uns et des autres. En tout cas, tous les éléments du groupe se donnent à fond dans l’espoir de gagner la confiance du coach qui aura une autre occasion, au stade de Sfax, de faire tourner son effectif et dégager l’ossature de son groupe. Cependant, cela ne sera pas une mince affaire pour le staff technique qui dispose d’un effectif bien étoffé où même les jeunes formés au club, comme Mebarakou, Aoures, Hamouche, Lahlouh et Djabaret, veulent, eux aussi et à tout prix, arracher leurs places dans le onze type, en réussissant jusque-là à montrer beaucoup de choses positives lors des deux dernières joutes amicales. A noter aussi que même la prestation du défenseur nigérien, Tchicotto Mohamed, face à la JS Kairawan, n’est pas passée inaperçue du coach français qui voudrait donc l’avoir dans son effectif pour la saison prochaine, eu égard à sa force dans les duels et sa vivacité dans le jeu. Il y a lieu de signaler enfin que l’attaquant franco algérien, Lakhdar Boussaha, qui se trouve avec le reste de la délégation à Sousse, a paraphé enfin, un contrat de deux ans au profit du club béjaoui, avant-hier lundi, au moment du Shour. Cela étant, cet élément qui a déjà épaté l’entraîneur en chef, lors des tests qu’il avait subis à Béjaïa, est devenu ainsi le deuxième attaquant recruté pendant cette période des transferts, après la venue de l’ancien Belouizdadi, Bourekba, pour renforcer la ligne d’attaque qui en a grandement besoin afin de faire face aux défis qui attendent les Vert et Rouge la saison prochaine.
B. Ouari
