Le pouvoir d’achat ne cesse de ronger le quotidien des citoyens. Et pour cause, la flambée des prix des produits de large consommation, à leur tête les fruits et les légumes dont les prix sont « exorbitants », selon les consommateurs. La hausse des prix de certains produits alimentaires tels que les légumes et les fruits, continue de se faire sentir par les consommateurs. Ces derniers n’arrivent toujours pas à comprendre les raisons de cette flambée des prix. Une virée au marché communément appelé “Marché12” au quartier de Belcourt à Alger, permet de constater le désarroi des clients qui n’arrivent pas à effectuer leurs achats à cause de cette flambée des produits de large consommation. En effet, la tomate est cédée à 80 DA le kilo, la carotte à 50DA, la laitue à 80DA, les haricots verts à 120DA, la courgette à 60DA, le piment à 75 DA ainsi que la betterave qui est proposée à 50 dinars. « Ces prix sont ne sont pas raisonnables, notamment pour le piment et la betterave qui sont pourtant des produits de saison », dira un père de famille rencontré au marché. Les citoyens ont l’habitude de trouver des prix « abordables » en été mais cette année, le scénario n’est pas le même et les prix ont craché le feu. « Les légumes, que j’ai l’habitude de consommer en été sont devenus trop chers, alors je les ai supprimés de ma liste d’achats ». Face à cela, le citoyen reste la seule victime de cette flambée des prix qui caractérise tous les marchés, notamment les pauvres ménages qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois. «En ce mois de Ramadhan, les prix sont exorbitants, comme chaque année », s’est indigné un retraité. Selon les consommateurs, la spéculation exercée par les commerçants est la seule explication de cette hausse des prix. « Cette flambée est due au manque de contrôle. Les autorités ne font rien pour mettre fin à cette spéculation », s’est indigné un citoyen. Estimant que la régulation du marché doit passer par un contrôle rigoureux et par l’implication des détaillants, lesquels, souvent, essayent par tous les moyens de s’enrichir vite sur le dos du consommateur.
Samira Saïdj