C’est l’une des revendications principales de l’Association Tarwa n’Krim Belkacem d’Aït Yahia Moussa: la restauration entière du musée.
En effet, après d’incessantes démarches et appels, le musée du lion des Djebel a finalement eu droit à une modeste restauration. Cette dernière a consisté en le remplacement de la plaque située à l’entrée du musée, du dallage de la plateforme devant l’Hara des Krim et de la peinture de toutes les pièces.
Certes, les membres de l’association ont pris note de ces opérations, mais ils ne comprennent pas pourquoi la toiture n’a pas été refaite. « C’est tout de même bon, mais il faut penser à restaurer surtout la toiture. Celle-ci présente des infiltrations de partout. La peinture encore neuve ne tiendrait pas un seul hiver si cette opération n’était pas entamée avant l’automne », telle est la réaction du président de la dite association. L’autre revendication essentielle qui tarde à voir le jour est l’érection de ce musée au statut de musée national.
« Nous avons toutes les garanties à ce sujet », a ajouté notre interlocuteur. Ce dernier voit dans cette promotion un avenir prometteur pour ce musée. « Le statut de musée national lui donnera encore beaucoup de moyens. Peut être, il y aura d’autres activités notamment la collecte des objets datant de la guerre de libération nationale non seulement du village Tizra Aissa, mais aussi de toute la région. On pense même à l’écriture de l’histoire de toute la région. Nos annexes installées dans les autres communes vont elles aussi contribuer à atteindre cet objectif essentiel », nous a confié notre interlocuteur.
Il est attendu aussi de projeter à l’avenir un grand portrait du négociateur des accords d’Evian au chef-lieu l’ex Oued Ksari. »Et pourquoi pas une statue en bronze? », se demande cet ancien maquisard. Des citoyens du village regrettent aussi l’absence d’une plaque au chef-lieu qui annonce le musée. « Combien de gens venus des autres régions n’ont pu localiser l’endroit? Il n’y a aucun signe qui le leur montre. Moi, j’ai eu à y orienter de nombreux visiteurs notamment quand il s’agit de la commémoration du 19 mars ou encore la date de son assassinat . N’est-il pas temps de penser à faire tous ces petits réglages? , s’interroge-t-on.
Amar Ouramdane