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Les magasins spécialisés pris d’assaut

En ces derniers jours de Ramadhan, les magasins spécialisés dans les produits pâtissiers connaissent une hausse significative en nombre de clients. Ainsi et en vue des festivités de l’Aïd et ce qu’elles exigent comme préparatifs, notamment les gâteaux en tous genres, les ménagères se  » ruent » littéralement dans les boutiques spécialisées. Au niveau du chef-lieu de la wilaya, les marchands spécialisés en produits pâtissiers sont pris d’assaut par la gent féminine, dans le but d’acquérir les condiments et autres accessoires indispensables à la confection des friandises de l’Aïd. Dans un grand magasin dédié à la pâtisserie, situé à proximité du quartier de Draa El Bordj, on se bouscule dans le but d’avoir les meilleurs produits à des prix plus au moins abordable. À l’intérieur de ce  » temple » de la gourmandise, les ménagères trouvent visiblement leur bonheur. Noix, noix de cajou, pistache, amandes, cacahuètes et autres douceurs sont cédées à des prix variant de 300 à 3000 DA. À titre d’exemple, les cacahuètes oscillent entre 250 et 350 DA le kilo, les pistaches entre 450 et 600 et le produit  » phare » et quasi-indispensable à la confection des confiseries orientales, à savoir l’amande, se négocie à pas moins de 1 600/ kg, sans parler des pistaches qui sont, il faut bien le reconnaitre hors de prix, à pas moins de 2500 DA le kilogramme. Outre ces produits de bases, d’autres plus facultatifs, comme l’extrait de vanille, le chocolat en poudre ou liquide, ou encore les éléments de décoration sont également très prisés par la clientèle. Cette dernière est essentiellement composée de femmes, qui considèrent comme  » sacré » la confection des gâteaux de l’Aïd. Sara, 31ans, nous dira : « Cela fait partie des traditions de se retrouver en famille et d’aider à l’élaboration des gâteux de l’Aïd », avant de regretter les prix prohibitifs de certains produits : « L’amande à 1500 DA, la pistache à 3000 ! Franchement, c’est exagéré ». Au milieu de cette foule féminine, on trouve quelques hommes  » désemparés », tenant une liste de produits qu’ils tentant de déchiffrer. Tahar est l’un d’entre eux : « Je suis contraint de faire ces courses, vu que ma femme est un peu malade. En toute franchise, ce n’est pas du tout un partie de plaisir pour moi, bien au contraire », a-t-il confié. D’autres ne se fatiguent pas trop à chercher, ils préfèrent donner la liste au vendeur et laisser ce dernier s’en occuper. « C’est plus commode! De plus, on est certain de ne pas faire d’erreur et de ne pas se faire incendier à notre retour », ont-ils avoué.

Ramdane. B

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