Takfarinas débarque ce soir à Béjaïa

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Ce soir au stade de l’Unité Maghrébine de Béjaïa, les cœurs et les corps ne manqueront pas de vibrer.

Takfarinas passera par là.

Durant une soirée, le père de la Yal musique abolira le temps. Comme à Tizi-Ouzou ou Alger, l’artiste est à Béjaïa pour honorer un rendez-vous qui ressemble à un diamant dont il est inutile de solliciter les irisations pour créer l’émotion. Un rendez-vous familial, agréable et raffiné au crédit duquel il faut porter la magique attention du public qui fêtera le retour de sa star. «Chanter devant mon public, est toujours un bonheur, mais chanter devant mon public en Kabylie a une autre saveur, une autre portée. Je n’oublie pas que c’est ce public qui m’a porté quand j’étais jeune donc «fragile» et qui m’a suivi dans toutes mes pérégrinations artistiques. C’est grâce à lui mais aussi pour lui que je chante» Le concert de Béjaïa sera à n’en pas douter, comme aime à les concocter Takfarinas, un feu d’artifices dans une fête grandiose laissant à notre imagination, l’espace pour transporter par la transe dans les sentiers des traditions et les autoroutes de la modernité. Ouiza rejaillira. Plus belle, plus envoûtante que jamais. De chanson en chanson, les spectacles de Tak deviennent des enchainements de rythmes, d’instants qui frôlent le vertige. «La musique est la langue que tout le monde peut comprendre. En plus, la musique c’est comme l’amour, on n’y fait pas de calcul, ça va droit au cœur.» aime t-il à répéter Takfarinas, ne fait véritablement aucun calcul. Quand il monte sur scène, il devient une boule d’énergie et d’émotions qu’il transmet jusqu’au moindre frisson à son public. Il n’aime pas l’avarice en art, il se donne sans compter et veille à ce que ses musiciens, ses danseurs et ses choristes en fassent de même. Il faut dire qu’ils sont en totale symbiose et le public ne se fait pas prier pour se joindre à eux dans une communion où se côtoient sans se gêner les déhanchements, les prières et la joie dans la réflexion. Heureux sont ceux qui veilleront aujourd’hui aux rythmes de « Tamazgha », du chaâbi, des rythmes universels, ils ne se rendront certainement pas au lieu de ce rendez-vous Chouiya Chouiya…

Ahmed Amour

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