La gestion des déchets managers dans la commune de Tizi N’Tleta, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, constitue un épineux problème auquel font face les citoyens. Ces derniers sont obligés de jeter leurs ordures, à défaut d’une bonne gestion du dossier, dans les différents abords des routes, à proximité des maisons, établissements scolaires et sanitaires. « L’environnement se dégrade de jour en jour, la commune est devenue une grande poubelle. Même les établissements scolaires et sanitaires ne sont pas épargnés par ce phénomène, ce qui nuit à la santé de la population qui respire ces odeurs nauséabondes quotidiennement », s’insurge un habitant du chef-lieu. Un autre du côté d’Ighil Imoula enchaînera : « Nous sommes contraints de jeter nos ordures sur les accotements de la chaussée car les bacs à ordures sont inexistants dans le village. Les villageois n’ont pas d’alternative, et pendant les temps de pluies, le camion de ramassage ne passe par régulièrement, chose qui rend les choses plus difficiles ». Une situation généralisée dans tous les villages de la municipalité : « Une décharge sauvage se trouve à proximité du lycée et du château d’eau et le passage aux deux enceintes est délicat à la première averse. Une situation qui pollue l’environnement et qui porte atteinte à la santé publique et offre une image déplorable de notre commune », nous dira un villageois. Même son de cloche à Tizgui où une grande décharge prolifère au fil de temps, menant même au rétrécissement de la chaussée. Une autre décharge sauvage se situe à l’entrée du village d’Aît Abdelmoumene du côté de la commune de Béni Douala : « La chaussée est devenue en sens unique pour les automobilistes. Cette décharge grossit à vue d’œil, à cause de son non entretien », déplore un citoyen. Continuant sur la même lancée, un autre habitant soulignera : « La décharge de Tizgui fait le bonheur des chats et des chiens errants ». Il convient de signaler que la collectivité locale ne fait absolument rien pour arranger un tant soit peu cette situation chaotique.
B. K.