Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut multiplier ce genre d’initiatives à travers toutes les localités où l’activité culturelle est réduite à sa simple expression.
Les lampions de la 8e édition du Festival du théâtre amazigh de la ville d’Akbou, organisée par l’association Etoile culturelle, en hommage à feu Boubekeur Makhoukh, comédien et dramaturge, connu par la pièce Hafila Tassir de Ihssan Abdelkadous, se sont éteints, lundi soir, dans une ambiance magnifique. Durant ces cinq jours d’intenses émotions et de rire, la population de la région était suspendue aux lèvres des comédiens qui ont interprété leurs meilleurs réalisations théâtrales et brisé la routine et la léthargie dans laquelle baignaient la localité. Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut multiplier ce genre d’initiatives à travers toutes les localités où l’activité culturelle est réduite à sa simple expression. En présence d’invités et d’une foule nombreuse venue communier avec le 4eme Art en cette dernière soirée du festival, le vice-président de l’association Etoile culturelle a tenu à remercier les troupes participantes à cet événement culturel et indiquera qu’« chaque fois qu’un chantier d’activités se termine, un autre prendra place ». A cet effet, il rendra un grand hommage à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce rendez –vous et évoquera les futurs projets de l’association. Il cédera, ensuite, la place à la troupe du théâtre régional de Béjaïa, avec la pièce intitulée «Axxam N’tich », écrite par M’hammed Hassani et mise en scène par Djamal Abdelli, qui relate des événements de la guerre de libération. Les comédiens ont su subjuguer le public durant deux heures avec leurs prestations. Rappelons que cette manifestation a permis à de nombreux jeunes talents et troupes de différentes localités, d’émerger, d’étaler leurs savoir faire et de progresser dans la pratique théâtrale d’expression amazighe.
L. Beddar

